Quentin Jouberton's Posts (6)

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Jean Christophe Valtat in NYC

Jean-Christophe Valtat was bornin 1968. Educated in the Ecole Normale Superieure and the Sorbonne, he lives inParis and teachesComparative Literature. He has written a book of short stories, Album, and two novels, Exes, and 03 (published in English by FSG), aswell as award-winning radio-plays and a movie "Augustine" (2003), which he alsoco-directed.

September 23, 7pm

Jean-Christophe Valtat at NYU with LorinStein & Mitzi Angel

Jean-Christophe Valtat discusses his novels Aurorarama and 03 with Paris Review editorLorin Stein and MitziAngel, the translator of 03. Event is at NYU's LillianVernon Creative Writers House, 58 W. 10thSt.

NYU's Lilian Vernon Creative WritersHouse, 58 West 10thSt.

September 24, 7pm

Aurorarama Launch Party at The Clover Club!

Jean-Christophe Valtat to read, sign and party in celebration of the publication of his newnovel Aurorarama at Brooklyn's fabulous Clover Club.

210 Smith St.,Brooklyn, NY 11201

September 29, 7pm

Valtat and BruceBenderson in Conversation at NYU's MaisonFrançaise

Jean-Christophe Valtat will speak about his new novel Aurorarama and the challenges ofwriting in two languages with Prix de Flore-winning author BruceBenderson.

NYU Maison Française, 16 Washington Mews,New York10003

September 30, 7pm

Valtat Thrills McNally Jackson

Jean-Christophe Valtat will give an electrifying reading from his new literary steampunk novelAurorarama. Wine and cheese tofollow.

52 Prince St. (b/t Lafayette & Mulberry) NewYork, NY 10012

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Digital Schoolbag

Besançon

The City of Besançon was founded 2,000 years ago near what is nowthe Swiss border. A university town and regional capital, it grew wealthy from the manufacture of clocks and watches, metallurgy, textiles and food-processing – until global competition for timepieces in the 1970s sent the economy into severe decline. The community fought back by leveraging its universities and grands écoles, where 24,000 students are enrolled, and finding new outlets for its people’s skills in precision manufacturing. Strong leadership from the city’s Mayor, and active support from citizen, business and academic groups, enabled Besançon to build a technology park devoted to microtechnology, and to become in 1994 the first French city with a fiber network connecting all government and quasi-government facilities. Every school student beginning in third grade receives a “digital schoolbag,” consisting of laptop and access to an online collaboration platform, free of charge. While broadband is widely available, Besançon has also established free digital centers in every neighborhood to ensure access. Universities and technical schools continue the focus on ICT in order to produce qualified workers for the city’s growing technology cluster. Besançon has also extended its focus outward with a “Seneclic” project, in which residents with disabilities refurbish computers for shipment to schools in Senegal. www.besancon.fr


Digital Schoolbag, Besancon, France

A university town and regional capital,the City of Besancon grew wealthy from the manufacture of clocks and watches, metallurgy, textiles and food-processing until global competition for timepieces in the 1970s sent the economy into severe decline. The community fought back by leveraging its universities and grandes ecoles, where 24,000 students are enrolled, and finding new outlets for the skills of its citizens in precision manufacturing. Today, Besancon is the base for 8,900 vibrant businesses and three global competitiveness clusters: the microtechnology competitiveness cluster; the biomedical and biotechnological engineering cluster; and the nanotechnologies, automation, microrobotics and microplasturgy cluster. In 1994, it became the first French city with a fiber network connecting all government and quasi-government facilities.

In2003, Besancon also became the first city providing computer equipment to all children of the same age class and their families. Within the Digital Schoolbag project, all 3rd grade students receive a multimedia computer package. Given to the pupils free of charge, the package comprises a computer with Pentium processor, the same educational software that is used at school (dictionaries, atlas, etc), and the option to subscribe to Internet access. The Schoolbag also includes workshops for the parents in order to enable them to participate in their childrens learning at school.

In2001 the Ministry of National Education introduced a new Information and Internet Certificate. This required that pupils be tested in computer and Internet skills at the end of elementary and middle school. The results of the evaluation have shown that the pupils in Besançon beginning their first year of secondary school have a much higher success level than the national average.

What impressed me about Besancon, one of the year's Smart21communities, was the way it uses technology to further social ideals and fuses it to shape its economic forces, said Louis Zacharilla, ICFs co-founder. With the Digital Schoolbag project, Besancon sent the message to all its children that technology is a key to future obs and an important element of future social contribution. Zacharilla added that by directing similar programs at parents, the community attempts to cross an emerging demographic divide.

Digital schoolbag : https://asoft130.securesites.net/secure/icf/index.php?src=gendocs ref=Smart21_2010&category=Events
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Le 1er mai 2010 fera date dans l’histoire des Etats-Unis. Au printemps, s’ouvre au public le premier château-fort en construction sur le sol américain. Rêve illuminé ou projet visionnaire ? En Arkansas, l’aventure de la forteresse médiévale d’Ozark soulève l’enthousiasme.


Quelque part dans les montagnes de l’Arkansas, une clairière bordée de cèdres dont le parfum boisé embaume l’air. Ici, des hommes du XXIe siècle s’affairent à la construction d’un bâtiment d’un autre âge. Une authentique forteresse de pierre, inspirée de la « belle époque » des châteaux-forts, le XIIIe siècle. A la tête de ce projet incroyable, Michel Guyot et une quinzaine d’associés ont investi un million de dollars pour que le rêve devienne réalité. Dans une région montagneuse qui s’apparente à la Lozère ou au Cantal, l’équipe qu’il dirige a soigneusement étudié la faisabilité du projet d’édification d’un château-fort en respectant le principe d’autarcie : tous les matériaux nécessaires à la construction seront produits sur place. Ici, pas de cadre ni de contexte historique, il n’y a jamais eu de construction de ce type aux Etats-Unis. Le projet se concentrera donc sur les techniques, l’aspect pédagogique et scientifique. Avec le castellologue français Christian Corvisier et l’historien Andrew Talon, enseignant au Vassar College de New-York, Michel Guyot s’est inspiré du plan du château de Bridiers, dans le Massif Central, pour donner forme à cette forteresse du troisième millénaire.


Depuis le mois d’août dernier, trois charpentiers, dix-huit maçons et tailleurs de pierre ont travaillé d’arrache-pied pour que le site ouvre le 1er mai et offre au public américain la vision d’une construction déjà bien avancée. Les fondations sortent à un mètre du sol. Les premiers soubassements sont terminés. Du ciel, la future forteresse laisse déjà entrevoir ses six tours et cinq murailles de pierre blanche. Sur le chantier, la première cage à écureuil a fait son apparition, bientôt rejointe par une deuxième cage indispensable au levage des pierres. Autour du château, la forge et l’atelier de taille de pierre fournissent aux oeuvriers outils et matériaux. Le bruit des marteaux et de l’enclume raisonne désormais dans la clairière, apportant au site « médiéval » des sons oubliés depuis l’épopée de la ruée vers l’or. Déjà, les médias américains se sont emparés du phénomène dont on espère qu’il relancera le tourisme en Arkansas. Les habitants des environs sont enthousiastes et fiers d’avoir chez eux une curiosité d’envergure nationale : le premier château-fort en construction sur le sol américain. Face à ce nouveau défi, Michel Guyot et son équipe se laissent deux ans pour voir si le projet est viable. Dans le cas contraire, cela aura été le rêve américain et puis c’est tout. A l’heure de l’ouverture du chantier, l’objectif du français est de s’adapter à ce nouveau public, habitué des attractions et du sensationnel. Un show à l’américaine est donc prévu pour frapper fort dès le début : un champ de tir avec des machines de guerre, des engins de projection. Qu’on se le dise : Hollywood n’a qu’à bien se tenir. Ici, en Arkansas, le Moyen-âge est en marche. Une vraie révolution !

Site officiel : www.ozarkmedievalfortress.com
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Le mercredi 31 mars à New York était organisée à bord du croiseur porte-hélicoptère la Jeanne-d’Arc, une remise de livres aux élèves des classes bilingues de la ville, présidée par le Commandant Patrick Augier et l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, Pierre Vimont.

La
fanfare du collège MS 22 Jordan L. Mott, les Mighty Marching Tigers (photo : Quentin Jouberton)


Mise en service en 1964, la Jeanne d’Arc, porte-hélicoptère de la marine nationale de 181,38 mètres de long effectue actuellement sa tournée d’adieux dans le monde. Après avoir traversé les Caraïbes, ce bâtiment conçu pour servir en temps de paix de bâtiment de formation de l'École d'application des officiers de Marine (EAOM) a fait escale à New York avant de repartir pour Québec et rejoindre ensuite la France ou il sera démantelé. Après plus de quarante ans de services, la « Jeanne » profite de son escale à Manhattan pour accomplir une de ses dernières missions : l’acheminement de 5000 livres pour les élèves des classes bilingues de New York. Ceux ci ont été officiellement remis, à bord du bâtiment au collège MS 22 Jordan L. Mott représentant ce jour là les écoles publiques bénéficiaires de ce don.



Le Commandant Patrick Augier et Monsieur Pierre Vimont distribuent les livres aux
élèves (photos : Juliette Charvet)


Sur le pont d’envol, les marins ont pu assister à une représentation de la fanfare de la Middle School Jordan L. Mott, les Mighty Marching Tigers, en présence de Madame Karin Goldmark, représentante du Département d’éducation de la ville et des directeurs des six écoles publiques offrant des Dual Language Programs ou des French Heritage Language Program. Après la remise des 5000 ouvrages, les élèves présents se sont ensuite vu offrir un goûter sur place et ont pu visiter le croiseur. Un évènement similaire avait déjà été organisé il y a deux ans à bord de la Jeanne-d’Arc, navire emblématique de la France dans le monde. Les livres offerts par Adiflor et Biblionef, deux associations spécialisées dans la fourniture d’ouvrages en français aux enfants du monde entier, permettent aux élèves des classes bilingues de parfaire leur apprentissage de notre langue. Une partie des ouvrages ont été remis à Education Française à New York (EFNY), une association offrant des cours du soir en français. La « Jeanne » avait ainsi à son bord manuels scolaires, dictionnaires, romans, bandes dessinées ou encore magazines.



Le Commandant Patrick Augier, Madame Karin
Goldmark et Monsieur Pierre Vimont en compagnie des élèves du collège MS 22
Jordan L. Mott (photo : Quentin Jouberton)


Le programme Dual Language offre la possibilité aux élèves de maternelle et du primaire de suivre des cours en immersion partielle aussi bien en français qu’en anglais. Ouvertes depuis 2007, ces classes ont accueilli plus de 500 élèves francophones, anglophones mais également bilingues dans six écoles publiques de New York. Le programme French Heritage s’adresse quant à lui essentiellement aux enfants francophones défavorisés généralement issus d’une immigration récente en leur proposant des cours de français afin qu’ils continuent à entretenir des liens avec leur langue et leur culture d’origine. Ces programmes, montés en étroite collaboration avec les Services Culturels de l’Ambassade de France qui fournit aux classes l’essentiel du matériel didactique nécessaire, rencontrent de plus en plus de succès puisque cinq nouvelles classes verront le jour à l’automne 2010, en plus des vingt existantes. A travers cette remise de livres, l’Ambassade espère ainsi maintenir la place du français aux Etats-Unis, concurrencé depuis quelques années par le chinois et l’espagnol.



Liens utiles :


http://www.frenchculture.org/spip.php?article388


http://www.facecouncil.org/fhlp/index.html




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En visite dans plusieurs écoles publiques de la ville de New York, les enseignants-stagiaires de l’Académie de Montpellier ont pu rencontrer leurs homologues des classes de français. Ces rencontres leur ont permis de comparer leurs méthodes ainsi que leurs modes de fonctionnement.

Ce stage de trois semaines organisé par le service culturel de l’Ambassade de France fait écho à une visite d’une délégation New-Yorkaise de chefs d'établissement à Montpellier en février dernier. Lors de ce déplacement, ces directeurs d'écoles publiques ont rencontré leurs homologues français, ainsi que le recteur de l’Académie de Montpellier, Christian Philip, le Sénateur Louis Duvernois et le vice président de la région Languedoc-Roussillon, Max Lévita. En point de mire se trouve la possible signature d’un MOU (Memorendum Of Understanding) qui permettrait de mettre en place une véritable coopération éducative entre les deux parties.


Durant ce séjour, les stagiaires de l’IUFM de Montpellier se sont immergés dans les classes bilingues français/anglais et ont découvert le fonctionnement du système éducatif américain. Les différences sont nombreuses, aussi bien sur l’organisation de la classe que sur les méthodes d’enseignement. Parmi elles, l’âge auquel les enfants apprennent à lire et écrire. Aux Etats-Unis, il est très important que les élèves sachent lire et écrire dès leur plus jeune age. Dès la maternelle, la lecture et l’écriture leur sont donc inculquées, chaque élève apprenant à son rythme. Au lieu de lire le même livre, les élèves en choisissent chacun un dans la bibliothèque de la classe et le lise indépendamment, le professeur devant veiller à ce que le livre soit au niveau de l’élève. Ensuite les enfants partagent ce qu’ils ont appris en groupes de travail composés généralement de cinq enfants. (Ils développent ainsi la parole et sont fortement incités à communiquer avec les autres enfants). Cette méthode a retenu l’attention des enseignants-stagiaires puisqu’elle est répétée jusqu’à la fin de l’école primaire (équivalent CM2) tandis qu’en France les élèves sont assis en ligne en face du professeur dès le CP. De plus, les classes américaines possèdent jusqu’à la fin du CM2 (5ème grade) un coin tapis avec une bibliothèque qui a beaucoup séduit les enseignants-stagiaires puisqu’il permet aux élèves de circuler dans la classe, de s’attribuer un temps de pause dans un emploi du temps très chargé. En effet, l’organisation du temps de travail est une différence régulièrement soulevée par les enseignants-stagiaires et les directeurs d’écoles. Alors que dans les écoles primaires françaises, la journée est rythmée par une pause midi de deux
heures et de deux récréations dans la journée, les élèves américains enchaînent quant à eux leurs journées sans pauses à l’exception d’une période de 50 minutes le midi afin de déjeuner.


Immergé dans cette organisation, les futurs enseignants français ont pu remarquer que le rôle du professeur aux Etats-Unis est radicalement différent du rôle de l’enseignant français. Ce dernier se doit d’être polyvalent, il enseigne toutes les matières à ses élèves, des mathématiques jusqu’au sport, et ne délègue que l’une d’elle à un intervenant qui agit tout le temps sous sa supervision. Aux Etats-Unis, l’organisation des cours diverge en fonction des écoles, mais en général, les enfants suivent une grande partie de leurs cours avec leur « professeur principal » puis assistent à d’autres enseignements (comme les mathématiques, l’art, la musique, l’informatique) sous la direction d’un autre professeur spécialiste de sa matière qu’il enseigne à toutes les classes de l’école. La pédagogie n’est également pas la même. Comme le disent eux-mêmes les professeurs, les principaux et les enseignants-stagiaires : « le professeur est un guide qui accompagne les enfants vers la bonne décision ». Le professeur américain ne donne pas la leçon comme le ferait un professeur français, il donne les instructions puis il laisse les enfants apprendre seuls. Et lorsqu’ils se trompent, il ne les corrige pas mais il les aide à trouver la bonne réponse par eux-mêmes. La philosophie pratiquée ici vise à donner confiance à l’enfant, en motivant ses efforts pour apprendre d’avantage. Dans les classes bilingues, ce raisonnement pousse l’enfant à aller de plus en plus loin dans l’apprentissage d’une langue et de s’ouvrir à d’autres cultures.


Ce stage a également permis aux enseignants-stagiaires de découvrir le fonctionnement des classes bilingues dans la ville de New York. A la rentrée 2009 - 2010, six écoles publiques ont ouverts des classes bilingues (français-anglais) pour un total de 20 classes, servant plus de 500 élèves âgés de 5 à 10 ans. Ces classes d’immersion en français et en anglais s’adressent aux francophones, anglophones et aux francophiles. Elles dispensent un enseignement alterné en anglais et en français à des enfants n’ayant pas encore de langue maternelle leur permettant ainsi de s’ouvrir très tôt à d’autres cultures. Le multilinguisme précoce de ces enfants a beaucoup marqué les étudiants de l’IUFM de Montpellier, pour qui l’apprentissage d’une langue étrangère ne débute qu’à partir du collège.



Tout au long de cette immersion, les futurs enseignants français ont observés les professeurs américains en circulant dans les classes, en assistant aux cours de langues mais également en y participant. Ils ont ainsi pu apprendre en côtoyant leurs homologues mais ils les ont également renseignés sur les méthodes d’enseignement en France. Ce stage aura été l’occasion pour ces professeurs de partager leurs conceptions de la pédagogie et de l’enseignement. Au-delà des différences constatées, ce séjour a permis aux enseignants des deux parties d’échanger leurs visions de leur métier. Les participants se sont réjouis d’une telle expérience et pensent même s’inspirer de ce qu’ils ont vu pour l’appliquer dans leurs classes. Les Principaux américains se disent ravis d’avoir pu accueillir les futurs professeurs français et certains professeurs aux Etats-Unis émettent même l’espoir de se rendre prochainement en France pour observer à leurs tours les classes françaises.


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