Emilie Simon en concert

Emilie Simon @ Highline Ballroom 431, West 16th Street (entre 9th et 10th Avenue). Jeudi 23 juillet, à partir de 7.00 PM.Emilie Simon, “nouvelle Américaine”Par Marion Douet | 12/07/2009 |Los Angeles (Californie) - France USA MediaSynthés, claviers, ordinateurs : entourée de ses instruments, Emilie Simon est pourtant bien seule sur la scène. Difficile à croire, tant la musique est fournie, tant chaque note est distillée et incorporée au coeur de chacune des chansons. A la fois chanteuse, pianiste et DJ, elle fait en temps réel varier sa voix à l’aide d’un contrôleur fixé à son bras. Puis s’agrègent une basse, une guitare, un rythme électro. Une harmonie construite et pointilleuse. Début juillet, Emilie Simon donnait plusieurs concerts à Los Angeles et sur la côte Ouest. Son nouvel album, “The Big Machine” sortira en France mi-septembre. Il a été enregistré à New-York, où elle vit depuis plus d’un an…Rencontre.Après une victoire de la musique pour sa bande-originale de “La Marche de l’Empereur”, la jeune espoir de la musique électronique part prendre l’air à New-York. « Au départ, c’était juste des vacances, sourit-elle. Mais cette ville m’a conquise. J’ai retardé, et retardé encore le départ. En fait, cela fait un an et demi que je le retarde ! Cette ville a tellement d’énergie ! »Au cœur de la grosse pomme, elle cherche à s’échapper de la sphère musicale à laquelle elle s’était uniquement consacrée. « J’avais envie d’une expérience purement personnelle. De me ressourcer. De faire autre chose. C’était génial de se décentraliser, de rencontrer de nouvelles personnes. » Mais, petit à petit, revient l’envie d’écrire. Et quelques chansons prennent formes sur un coin de bureau.Il y a un an, la jeune trentenaire commence les allers-retours entre Los Angeles et New-York pour y donner des concerts « avant même de penser au prochain album, souligne-t-elle. Je créais des chansons et les jouais en concert. J’essayais de voir sichaque titre était en phase avec l’ambiance que je voulais donner. Le public me renvoyait un écho, mais je cherchais moi aussi à bien sentir l’énergie de la chanson. Dans un second temps, j’ai donné une série de 7 concerts à New-York. L’idée, c’était de tester à chaque fois une chanson de plus. » Et l’osmose a fonctionné.Quelques mois plus tard, « The Big Machine »(son quatrième album) est enregistré dans un studio new-yorkais. Qualifié par la presse de moins aérien que les précédents, Emilie Simon reconnaît avoir « voulu réaliser un album beaucoup plus relié à la terre. C’est pourquoi j’ai privilégié les sonorités basse-piano et le travail sur les voix », explique-t-elle au journal 20 minutes.Actuellement en tournée sur la côte Ouest américaine, Emilie Simon met justement à l’épreuve cette recherche de nouveaux repères, ce nouvel enracinement. La jeune prodige se confronte, seule, à un public qui la connaît peu. « Seule une compilation de mes précédents albums était distribuée aux Etats-Unis. “La marche de l’empereur”, elle, a été commercialisée après ma victoire de la musique. Mais le public me connaît globalement peu. C’est justement ce qui m’a attirée. Leur jugement n’est pas biaisé. En testant mes nouvelles chansons je savais qu’ils seraient francs, réactifs. C’est un challenge personnel tellement enrichissant. » Les fans français devront quant à eux attendre le 21 septembre pour l’excellente « big machine ».

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