Lecture on Haiti Dance -- Monday, Sept 26th
Yvonne Daniel, Professor Emerita of Dance and Afro-American Studies at Smith College, and author of Dancing Wisdom: Embodied Knowledge in Haitian Vodou, Cuban Yoruba, and Bahian Candomblé (2005), will present a lecture titled, “Corporeal Consequences of Dancing Divinity”. DATE: Monday, September 26th, 2011TIME: 7 pmPLACE: Wall Street, New YorkFREEFOR MORE INFO: http://www.transcarib.org/?page_id=112 If you have any questions, please feel free to phone me at 718 916 7339.
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http://www.tv5.org/TV5Site/internationales/emission-13-Internationa...
http://www.newyorkinfrench.net/events/an-n-pale-cafe-conversation
Un mal car il serait lamentable s'il finissait premier.
Nécessaire parce qu'il est actuellement le seul crochet qui garde Haiti dans les médias américaines.
..
Head to Lincoln Center’s Damrosch Park next month for two exciting outdoor concerts
featuring big names from Haiti.
Friday July 2, 2010
On July 2, the sounds of Orchestre Septentrional d’Haiti move the dance floor of Midsummer Night Swing. After six decades with a rotating lineup of Haiti’s finest musicians, this maverick big band still outfits compas, the island nation’s signature dance style, with horn charts irresistible enough to challenge pop bands half its age and size. It has the look of an orchestra, but the sound and fleet feel of an ace party band crafting new formulas to rule the dance floor.
Midsummer Night Swing
presents
Orchestre Septentrional d’Haiti
Friday, July 2
Outdoors at Lincoln Center’s Damrosch Park
Group dance lesson: 6:30pm
Live music and dancing: 7:30pm
Dance Lesson: Peniel Guerrier teaches Konpa
DJ: DJ Neva
Tickets $17.00
http://new.lincolncenter.org/live/index.php/msns-10-orchestre-septe...
MidsummerNightSwing.org
212.721.6500
Thursday July 29, 2010
And on July 29, join DJA-Rara in a carnival of music, spirituality, and cultural activism at Lincoln Center Out of Doors. Then the reigning queen of Haitian song Emeline Michel takes the stage in a free concert. “The First Lady of Haitian Song,” as she has been known, gathers several star performers (Beethova Obas, BélO, Zili Misik, and Peniel Guerrier in collaboration with the Mikerline Dance Co. for a celebration that’s as much about artistic solidarity as it is about spiritual healing.
Lincoln Center Out of Doors
presents
DJA-Rara
Thursday July 29 @ 7:00 pm
Outdoors at Lincoln Center’s Josie Robertson Plaza
- FREE ADMISSION -
Link to: http://new.lincolncenter.org/live/index.php/ood-2010-dja-rara
Thursday July 29 @ 7:30 pm
"Ansanm" (In Love We Stand)
- Featuring -
Emeline Michel, Beethova Obas, BélO, Zili Misnik,
& Peniel Guerrier with the Mikerline Dance Company
Outdoors at Lincoln Center’s Damrosch Park
- FREE ADMISSION -
http://new.lincolncenter.org/live/index.php/ood-2010-ansanm
LCOutofDoors.org
..
All events take place at:
Lincoln Center
Between Columbus and Amsterdam,
West 62nd to 65th Streets
-> Directions to Lincoln Center <-
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Visit Haitian-American New Yorkers
Port-au-Prince Envoyé spécial (Envoyé spécial)
Curieux déplacement de Nicolas Sarkozy en Haïti mercredi 17 février. C'était la première visite d'un président français dans cette ancienne colonie qui se libéra en 1804 de la tutelle française. M. Sarkozy y est resté moins de quatre heures. Pour effacer les plaies du passé et préparer l'avenir. Le chef de l'Etat a annoncé un plan d'aide de 270 millions d'euros sur deux ans (hors annulation de la dette haïtienne de 56 millions d'euros). L'objectif est de placer la France à l'approche de la conférence de New York du 31 mars, qui doit décider de la reconstruction d'Haïti, et d'éviter que le pays ne tombe sous la coupe des Etats-Unis.
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Dans ce pays dévasté par le tremblement de terre du 12 janvier, le faste républicain avait été à peine adapté. L'on a maintenu les apparences de l'Etat tant bien que mal. Pour ne pas encombrer l'aéroport de Port-au-Prince, la troupe présidentielle est partie sans avion de presse, les journalistes sélectionnés ayant été logés dans l'avion de rechange du président de la République. Les appareils de la République, de faible autonomie, ont dû faire escale aux Açores, car il aurait été incongru de se ravitailler à Port-au-Prince.
"NOTRE PRÉSENCE ICI N'A PAS LAISSÉ QUE DE BONS SOUVENIRS "
Sur le tarmac, le président René Préval se prépare à accueillir son hôte et ne veut pas entendre parler du passé colonial français. "L'Histoire, c'est l'Histoire, et les colonisations ont été un phénomène mondial. Depuis l'indépendance, nous avons, politiquement et psychologiquement surmonté cette période difficile, déclare-t-il. Laissez-nous recevoir le premier président français en Haïti." Restée francophone depuis deux siècles, Haïti n'a jamais totalement rompu avec la France, car elle aimait son héritage, celui de la révolution. "Nous avons conquis notre indépendance en prenant la France au mot, en mettant en action la Déclaration des droits de l'homme", dira plus tard M. Préval.
A 7 heures, M. Préval accueille donc chaleureusement M. Sarkozy, gravissant de manière peu protocolaire la passerelle de l'avion pour le saluer. La fanfare décimée par le séisme a été vite reconstituée. Et La Marseillaise retentit. M. Sarkozy et M. Préval s'engouffrent dans l'hélicoptère, acheminé par la marine française, qui permettra de survoler les zones sinistrées. Une caméra et un photographe témoignent de l'action sur le terrain du président français, qui visite l'hôpital de campagne installé dans le lycée français.
Comme à son habitude, M. Sarkozy tient ensuite une allocution à l'ambassade de France. Mais une réplique sismique menacerait l'édifice. Tout se passe donc dans les jardins, dont les murs se sont effondrés. On les a remplacés par des barbelés, et la petite foule triée sur le volet côtoie donc marchands de souvenirs, tentes de fortune, coqs en cage, étendages de linge.
Le chef de l'Etat, si peu adepte de la repentance, n'a pas masqué le passé sombre de la France dans l'ancienne "perle des Antilles". "Ne nous voilons pas la face. Notre présence ici n'a pas laissé que de bons souvenirs", déclare-t-il. "Les blessures de la colonisation et, peut-être pire encore, les conditions de la séparation ont laissé des traces qui sont encore vives dans la mémoire des Haïtiens", a concédé le chef de l'Etat. Après avoir surexploité les richesses de l'île, la France a décimé ses élites lorsque Bonaparte a tenté, en vain, de la reconquérir. Enfin, elle l'a saignée financièrement lorsque Charles X a exigé, en 1825, 150 millions de francs-or pour reconnaître l'indépendance.
"LE PEUPLE HAÏTIEN EST MEURTRI"
"Même si je n'avais pas commencé mon mandat au moment de Charles X, j'en suis quand même responsable au nom de la France", a glissé M. Sarkozy en annonçant l'annulation de la dette d'Haïti, aux côtés de M. Préval dans les jardins de la présidence dévastée. Ce geste fait partie d'un vaste plan d'ensemble de la France destiné à aider à Haïti. Et mettre la France dans le jeu, alors qu'une conférence à New York doit préparer, le 31 mars, la reconstruction en Haïti. "A ceux qui tireraient argument du dénuement actuel des Haïtiens et de leur Etat, caresseraient l'idée d'une tutelle internationale sur Haïti, je dis ceci : le peuple haïtien est meurtri, le peuple haïtien est épuisé, mais le peuple haïtien est debout", déclare le président français.
Le chef de l'Etat ne veut pas que l'île tombe sous tutelle américaine, comme elle l'a été de 1915 à 1934. Mais il se garde bien du moindre reproche direct. "Les Américains ont fait un très bon travail", assure-t-il. Tout juste concède-t-il que, "dans l'urgence, on peut créer des petites tensions", alors que le ministre de la coopération, Alain Joyandet, avait peiné à atterrir sur l'île juste après le séisme.
Le souci, c'est de trouver un moyen de vraiment reconstruire le pays. "De cette catastrophe il faut que vous fassiez un renouveau. Au fond, cela veut dire tourner le dos aux erreurs du passé", a exhorté le chef de l'Etat français. Ainsi, M. Sarkozy a appelé à un développement endogène de l'île pour "libérer progressivement les Haïtiens d'une dépendance à l'égard de l'aide internationale". Il a plaidé pour un développement qui ne profite pas qu'à la capitale, "la République de Port-au-Prince" au détriment de ses campagnes, "le pays en dehors", dans le langage local.
Le chef de l'Etat a trouvé le temps pour visiter le Champ-de-Mars, jardin public du centre d'Haïti où se pressent les sans-abri. Atmosphère bon enfant, faite de promesses d'aides, d'assurance sur les adoptions d'enfants. "A la place du chaos et des pillages qu'on nous prédisait, on a vu des foules s'organiser et se recueillir dans la dignité", a commenté M. Sarkozy. Dans son élément parmi les réfugiés, Bernard Kouchner, le ministre des affaires étrangères, s'interroge sur une reconstruction efficace. "La première mission de Médecins sans frontières, il y a quarante ans, c'était en Haïti. Ils y sont encore", déplore l'ancien "French Doctor". "Depuis quarante ans, on a vu défiler toutes les ONG. Cela a été utile, mais cela n'a pas changé le fond", explique M. Kouchner, qui donne un exemple d'interrogations : "Faut-il reconstruire les hôpitaux ou créer un système de sécurité sociale ?" René Préval ne dit pas autre chose : "Le pays n'est pas à reconstruire. Il est à construire."
Arnaud Leparmentier
Mon Pays a un caillot de sang dans la gorge
Nous n’irons plus jouer à la marelle et lancer nos pions par-dessus le ciel de terre. Nous n’irons pas pêcher la lune au Quai Christophe Colomb.
Lorsque que j’ai appris qu’un tremblement de terre avait détruit ma ville natale, plusieurs passages de mon recueil : Mon Pays que voici, me sont revenus à la mémoire. Je ne me doutais pas, en 1965, qu’en écrivant cette marche poétique à l’intérieur de l’Histoire d’Haïti, je décrivais le drame qui frappe aujourd’hui mon Pays.
J’ignore encore si la maison familiale est restée debout, mais mes sœurs, neveux et nièce ont été épargnés. Certains amis manquent à l’appel. Plusieurs sont saufs. Mon appartement, dans mon ancienne station de radio Radio Cacique, a tenu le coup et abrite toujours mon lieu de mémoire.
Nos n’irons pas poser nos nasses dans le lit de la voie lactée pour piéger des étoiles doubles. Nous n’irons pas, le temps n’est plus au jeu nous avons dépassé le chant des marionnettes. Nous avons dépassé le chant de l’enfant-do. Et l’enfant ne dormira pas. Il fait un temps de veille. Mon Pays a un caillot de sang dans la gorge.
L’église de mon enfance a été détruite, le Sacré-Cœur. Mon collège a disparu, l’Institution Saint Louis de Gonzague. Les lycées, universités et autres écoles n’existent plus. Tant de voix se sont tues à jamais ! Tant de victimes d’une aveugle colère de cette terre qui nous a portés !…
Entre la liane des racines tout un peuple affligé de silence se déplace dans l’argileux mutisme des abîmes et s’inscrivant dans les rétines le mouvement ouateux a remplacé le verbe. La vie partout est veilleuse.
En nous nos veines au sang tourné sur nous, le cataplasme de la peur et sa tiédeur gluante et notre peau fanée, doublée de crainte, comme un habit trop ample baille sur des vestiges d’hommes. La vie partout est en veilleuse. Ô mon pays si triste est la saison qu’il est venu le temps de se parler par signe.
Qui donc va me redessiner mon Pays?
Nous n’avons plus de bouche pour parler nous portons les malheurs du monde et les oiseaux ont fui notre odeur de cadavre. Le jour n’a plus sa transparence et ressemble à la nuit. O mon Pays si triste est la saison qu’il est venu le temps de se parler par signe.
Merci à celles et ceux dont les gestes viennent soulager notre détresse et nous aident à nous relever.
Étranger qui marches dans ma ville, souviens-toi que la terre que tu foules
est terre du Poète et la plus noble et la plus belle, puisqu’avant tout c’est ma terre natale.
À la table de concertation pour la reconstruction du pays, en plus de la voix des gros bailleurs de fonds, qu’on entende celle de Cuba, celle de la République dominicaine pour une réconciliation dans la dignité. Celles des créateurs. Que les citoyennes et citoyens des beaux quartiers et des quartiers défavorisés soient consultés. Plus jamais de bidonville.
Mais, qui dirigera un tel projet ? Déjà le grand voisin s’est clairement manifesté. Il a dépêché dix mille soldats du corps le plus aguerri, le plus brutal de l’armée états-unienne : les marines. Dix mille marines pour lutter contre les tremblements de terre ? Ou pour agrandir la base qu’ils viennent d’installer en Colombie ? Presque cent ans après l’invasion d’Haïti par les marines, assistons-nous à une nouvelle forme d’interventionnisme au nom de l’aide humanitaire?
Je me demande ô mon pays quelle main a tracé sur le registre des nations une petite étoile à côté de ton nom.
Yankee de mon cœur qui entres chez moi en pays conquis, Yankee de mon cœur qui viens dans ma caille parler en anglais qui changes le nom de mes vieilles rues, Yankee de mon cœur, j’attends dans ma nuit que le vent change d’aire.
Une fois de plus nous avons rendez-vous avec l’Histoire. Ne ratons pas cette opportunité de construire, sur cet immense malheur, une société plus juste où chacun aura sa place.
Réinventons un pays, pour que ce petit garçon et cette petite fille, qu’on a sortis des décombres, aient une ville où il fera bon vivre.
Après les pleurs et les douleurs, on entendra monter le chant qui séchera toutes tes larmes, ô mon beau Pays sans écho. On entendra monter le chant des enfants qui auront seize ans, à la prochaine pleine lune. Même si je dors sous la terre, leur chanson saura me rejoindre et je dirai dans un poème que j’écrirai avec mes os : Mon beau Pays ? Pas mort ! Pas mort !
© Anthony Phelps 2010 phelpsanthony@videotron.ca
Mon Pays Que Voici, suivi de Les dits du fou aux cailloux .Paris. Pierre-Jean Oswald 1968.
Mon pays que voici. Montréal. Mémoire d’encrier 2007
Mon Pays Que Voici. Poème dit par l’auteur. Montréal. Les disques Coumbite 1966.- Les Productions Caliban 2000
IL FAIT UN TEMPS DE DEMOISELLE
Nous n’irons pas jouer à la marelle
et lancer nos pions par-dessus le ciel de terre
Nous n’irons pas cueillir
dans les champs de p’tit mil
le trèfle à quatre feuilles
Nous n’irons pas
il fait un temps de demoiselle
Nous n’irons pas ce soir
pêcher la lune au Quai Christophe Colomb
Nous n’irons pas poser nos nasses
dans le lit de la voie lactée
pour piéger des étoiles doubles
Nous n’irons pas il fait un temps de demoiselle
Nous n’irons pas dormir dans le lit de l’Amour
Nous n’irons pas il fait un temps de demoiselle
Le temps n’est plus au jeu
nous avons dépassé le chant des marionnettes
Le temps n’est plus au sommeil
nous avons dépassé le chant de l’enfant do
Et l’enfant ne dormira pas
il fait un temps de veille
Mon Pays a un caillot de sang dans la gorge,
©Anthony Phelps
Mon Pays que voici, PJ Oswald Paris 1968 /Mémoire d’encrier Montréal 2006
LES ANGES DE LA PLEINE LUNE
À la Fontaine lumineuse
on joue un quatuor de Mozart
dont le motif de l’andante
me met au cœur un chant vodou
et je m’en vais en sifflotant pour mon Pays
cet air congo
cet air si beau à quatre voix.
En cours de route j’ai trouvé
deux compagnons de clair de lune
et bras dessus et bras dessous
nous arpentons de long en large
tout le Boulevard Harry Truman
Moi je préfère assurément
BOULEVARD DES AMOUREUX
mais n’étant point de la Commune
je ne saurais légalement
baptiser les rues de ma ville.
Nous sommes trois sur le Boulevard
trois Poètes dans la nuit claire,
chantant gaiement sous les étoiles
avec l’espoir que le Pays
nous prêtera sa voix de basse
Mais dans la nuit rien qu’un sanglot
pur comme un râle de vaccine
et qui s’élève à chaque pas
sur le Boulevard Harry Truman
Nous avons dit le flamboyant
la fleur soleil comme un symbole
l’hibiscus et le laurier rose
fleurissant le Parc des Héros
À l’oreille des feuilles vertes
dans les cannaies de Léogâne
là où régnait notre Fleur d’or
nous avons transmis notre appel
Le Pays n’a pas répondu
Mais dans la nuit rien qu’un sanglot
pur comme un râle de vaccine
et qui s’élève à chaque pas
sur le Boulevard Harry Truman
Nous sommes trois sur le Boulevard
trois poètes dans la nuit claire
et nous allons toujours chantant
le beau Pays assassiné
par sept éclats de Lucifer
et dans nos chants de temps à autre
quand la lune est rousse et bien ronde
nous glissons sans qu’on l’aperçoive
un message aux morts d’autrefois
car c’est le rôle du poète
de susciter quand il le faut
les anges de la pleine lune
Mais dans la nuit rien qu’un sanglot
pur comme un râle de vaccine
et qui s’élève à chaque pas
sur le Boulevard Harry Truman
Quand nos anges sauront chanter
après les pleurs et les douleurs
des vieillards et des impotents
on entendra monter le chant
qui séchera toutes tes larmes
ô mon beau Pays sans écho
On entendra monter le chant
des enfants qui auront seize ans
à la prochaine pleine lune
Même si je dors sous la terre
leur chanson saura me rejoindre
et je dirai dans un poème
que j’écrirai avec mes os
sur le BOULEVARD DES AMOUREUX :
Mon beau Pays ? Pas mort ! Pas mort !
©Anthony Phelps
Mon Pays que voici, PJ Oswald Paris 1968 /Mémoire d’encrier Montréal 2006
A+
-Ernest