A tous ceux qui s'interessent a cette p'tite ile magique; a tous ceux qui croient qu'Haiti renaitra de ses cendres...a tous ceux qui s'interessent a la culture haitienne ou a la cause haitienne,je vous invite a me rejoindre...Echangeons nos idees...
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  • René Préval - Internationales:

    http://www.tv5.org/TV5Site/internationales/emission-13-Internationa...
  • Pa manke Franketienne jodi a!

    http://www.newyorkinfrench.net/events/an-n-pale-cafe-conversation
    An n’ Pale | Café Conversation avec Frankétienne
    For the launch of the series, An n’ Pale | Café Conversations, Haiti Cultural Exchange is hosting the renowned Haitian author, playwright and artis…
  • Congratulations. Your group - Les Amis d'Haïti - has been featured in New York in French's Tabs. Move your cursor over Groups to find out.
  • La candidature de Wyclef est un mal nécessaire.
    Un mal car il serait lamentable s'il finissait premier.
    Nécessaire parce qu'il est actuellement le seul crochet qui garde Haiti dans les médias américaines.
  • Celebrates Haiti this Summer

    ..

    Head to Lincoln Center’s Damrosch Park next month for two exciting outdoor concerts
    featuring big names from Haiti.

    Friday July 2, 2010

    On July 2, the sounds of Orchestre Septentrional d’Haiti move the dance floor of Midsummer Night Swing. After six decades with a rotating lineup of Haiti’s finest musicians, this maverick big band still outfits compas, the island nation’s signature dance style, with horn charts irresistible enough to challenge pop bands half its age and size. It has the look of an orchestra, but the sound and fleet feel of an ace party band crafting new formulas to rule the dance floor.

    Midsummer Night Swing
    presents
    Orchestre Septentrional d’Haiti
    Friday, July 2

    Outdoors at Lincoln Center’s Damrosch Park

    Group dance lesson: 6:30pm
    Live music and dancing: 7:30pm
    Dance Lesson: Peniel Guerrier teaches Konpa
    DJ: DJ Neva
    Tickets $17.00

    http://new.lincolncenter.org/live/index.php/msns-10-orchestre-septe...
    MidsummerNightSwing.org
    212.721.6500


    Thursday July 29, 2010

    And on July 29, join DJA-Rara in a carnival of music, spirituality, and cultural activism at Lincoln Center Out of Doors. Then the reigning queen of Haitian song Emeline Michel takes the stage in a free concert. “The First Lady of Haitian Song,” as she has been known, gathers several star performers (Beethova Obas, BélO, Zili Misik, and Peniel Guerrier in collaboration with the Mikerline Dance Co. for a celebration that’s as much about artistic solidarity as it is about spiritual healing.

    Lincoln Center Out of Doors
    presents

    DJA-Rara
    Thursday July 29 @ 7:00 pm

    Outdoors at Lincoln Center’s Josie Robertson Plaza
    - FREE ADMISSION -
    Link to: http://new.lincolncenter.org/live/index.php/ood-2010-dja-rara

    Thursday July 29 @ 7:30 pm

    "Ansanm" (In Love We Stand)
    - Featuring -
    Emeline Michel, Beethova Obas, BélO, Zili Misnik,
    & Peniel Guerrier with the Mikerline Dance Company

    Outdoors at Lincoln Center’s Damrosch Park
    - FREE ADMISSION -
    http://new.lincolncenter.org/live/index.php/ood-2010-ansanm
    LCOutofDoors.org

    ..

    All events take place at:
    Lincoln Center
    Between Columbus and Amsterdam,
    West 62nd to 65th Streets
    -> Directions to Lincoln Center <-



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  • Extrait de Le monde.fr le 17 fevrier 2010



    Port-au-Prince Envoyé spécial (Envoyé spécial)

    Curieux déplacement de Nicolas Sarkozy en Haïti mercredi 17 février. C'était la première visite d'un président français dans cette ancienne colonie qui se libéra en 1804 de la tutelle française. M. Sarkozy y est resté moins de quatre heures. Pour effacer les plaies du passé et préparer l'avenir. Le chef de l'Etat a annoncé un plan d'aide de 270 millions d'euros sur deux ans (hors annulation de la dette haïtienne de 56 millions d'euros). L'objectif est de placer la France à l'approche de la conférence de New York du 31 mars, qui doit décider de la reconstruction d'Haïti, et d'éviter que le pays ne tombe sous la coupe des Etats-Unis.


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    Compte rendu Sarkozy annonce 326 millions d'euros d'aide à Haïti

    Entretien "La France a oublié Haïti"

    Les faits "La France doit aider les Haïtiens à reprendre le contrôle de leur destin"

    Les faits René Préval refuse d'ouvrir le débat sur le passé colonial
    Dans ce pays dévasté par le tremblement de terre du 12 janvier, le faste républicain avait été à peine adapté. L'on a maintenu les apparences de l'Etat tant bien que mal. Pour ne pas encombrer l'aéroport de Port-au-Prince, la troupe présidentielle est partie sans avion de presse, les journalistes sélectionnés ayant été logés dans l'avion de rechange du président de la République. Les appareils de la République, de faible autonomie, ont dû faire escale aux Açores, car il aurait été incongru de se ravitailler à Port-au-Prince.

    "NOTRE PRÉSENCE ICI N'A PAS LAISSÉ QUE DE BONS SOUVENIRS "

    Sur le tarmac, le président René Préval se prépare à accueillir son hôte et ne veut pas entendre parler du passé colonial français. "L'Histoire, c'est l'Histoire, et les colonisations ont été un phénomène mondial. Depuis l'indépendance, nous avons, politiquement et psychologiquement surmonté cette période difficile, déclare-t-il. Laissez-nous recevoir le premier président français en Haïti." Restée francophone depuis deux siècles, Haïti n'a jamais totalement rompu avec la France, car elle aimait son héritage, celui de la révolution. "Nous avons conquis notre indépendance en prenant la France au mot, en mettant en action la Déclaration des droits de l'homme", dira plus tard M. Préval.

    A 7 heures, M. Préval accueille donc chaleureusement M. Sarkozy, gravissant de manière peu protocolaire la passerelle de l'avion pour le saluer. La fanfare décimée par le séisme a été vite reconstituée. Et La Marseillaise retentit. M. Sarkozy et M. Préval s'engouffrent dans l'hélicoptère, acheminé par la marine française, qui permettra de survoler les zones sinistrées. Une caméra et un photographe témoignent de l'action sur le terrain du président français, qui visite l'hôpital de campagne installé dans le lycée français.

    Comme à son habitude, M. Sarkozy tient ensuite une allocution à l'ambassade de France. Mais une réplique sismique menacerait l'édifice. Tout se passe donc dans les jardins, dont les murs se sont effondrés. On les a remplacés par des barbelés, et la petite foule triée sur le volet côtoie donc marchands de souvenirs, tentes de fortune, coqs en cage, étendages de linge.

    Le chef de l'Etat, si peu adepte de la repentance, n'a pas masqué le passé sombre de la France dans l'ancienne "perle des Antilles". "Ne nous voilons pas la face. Notre présence ici n'a pas laissé que de bons souvenirs", déclare-t-il. "Les blessures de la colonisation et, peut-être pire encore, les conditions de la séparation ont laissé des traces qui sont encore vives dans la mémoire des Haïtiens", a concédé le chef de l'Etat. Après avoir surexploité les richesses de l'île, la France a décimé ses élites lorsque Bonaparte a tenté, en vain, de la reconquérir. Enfin, elle l'a saignée financièrement lorsque Charles X a exigé, en 1825, 150 millions de francs-or pour reconnaître l'indépendance.


    "LE PEUPLE HAÏTIEN EST MEURTRI"


    "Même si je n'avais pas commencé mon mandat au moment de Charles X, j'en suis quand même responsable au nom de la France", a glissé M. Sarkozy en annonçant l'annulation de la dette d'Haïti, aux côtés de M. Préval dans les jardins de la présidence dévastée. Ce geste fait partie d'un vaste plan d'ensemble de la France destiné à aider à Haïti. Et mettre la France dans le jeu, alors qu'une conférence à New York doit préparer, le 31 mars, la reconstruction en Haïti. "A ceux qui tireraient argument du dénuement actuel des Haïtiens et de leur Etat, caresseraient l'idée d'une tutelle internationale sur Haïti, je dis ceci : le peuple haïtien est meurtri, le peuple haïtien est épuisé, mais le peuple haïtien est debout", déclare le président français.

    Le chef de l'Etat ne veut pas que l'île tombe sous tutelle américaine, comme elle l'a été de 1915 à 1934. Mais il se garde bien du moindre reproche direct. "Les Américains ont fait un très bon travail", assure-t-il. Tout juste concède-t-il que, "dans l'urgence, on peut créer des petites tensions", alors que le ministre de la coopération, Alain Joyandet, avait peiné à atterrir sur l'île juste après le séisme.

    Le souci, c'est de trouver un moyen de vraiment reconstruire le pays. "De cette catastrophe il faut que vous fassiez un renouveau. Au fond, cela veut dire tourner le dos aux erreurs du passé", a exhorté le chef de l'Etat français. Ainsi, M. Sarkozy a appelé à un développement endogène de l'île pour "libérer progressivement les Haïtiens d'une dépendance à l'égard de l'aide internationale". Il a plaidé pour un développement qui ne profite pas qu'à la capitale, "la République de Port-au-Prince" au détriment de ses campagnes, "le pays en dehors", dans le langage local.

    Le chef de l'Etat a trouvé le temps pour visiter le Champ-de-Mars, jardin public du centre d'Haïti où se pressent les sans-abri. Atmosphère bon enfant, faite de promesses d'aides, d'assurance sur les adoptions d'enfants. "A la place du chaos et des pillages qu'on nous prédisait, on a vu des foules s'organiser et se recueillir dans la dignité", a commenté M. Sarkozy. Dans son élément parmi les réfugiés, Bernard Kouchner, le ministre des affaires étrangères, s'interroge sur une reconstruction efficace. "La première mission de Médecins sans frontières, il y a quarante ans, c'était en Haïti. Ils y sont encore", déplore l'ancien "French Doctor". "Depuis quarante ans, on a vu défiler toutes les ONG. Cela a été utile, mais cela n'a pas changé le fond", explique M. Kouchner, qui donne un exemple d'interrogations : "Faut-il reconstruire les hôpitaux ou créer un système de sécurité sociale ?" René Préval ne dit pas autre chose : "Le pays n'est pas à reconstruire. Il est à construire."

    Arnaud Leparmentier
  • MON PAYS QUE VOICI
    Mon Pays a un caillot de sang dans la gorge

    Nous n’irons plus jouer à la marelle et lancer nos pions par-dessus le ciel de terre. Nous n’irons pas pêcher la lune au Quai Christophe Colomb.

    Lorsque que j’ai appris qu’un tremblement de terre avait détruit ma ville natale, plusieurs passages de mon recueil : Mon Pays que voici, me sont revenus à la mémoire. Je ne me doutais pas, en 1965, qu’en écrivant cette marche poétique à l’intérieur de l’Histoire d’Haïti, je décrivais le drame qui frappe aujourd’hui mon Pays.

    J’ignore encore si la maison familiale est restée debout, mais mes sœurs, neveux et nièce ont été épargnés. Certains amis manquent à l’appel. Plusieurs sont saufs. Mon appartement, dans mon ancienne station de radio Radio Cacique, a tenu le coup et abrite toujours mon lieu de mémoire.

    Nos n’irons pas poser nos nasses dans le lit de la voie lactée pour piéger des étoiles doubles. Nous n’irons pas, le temps n’est plus au jeu nous avons dépassé le chant des marionnettes. Nous avons dépassé le chant de l’enfant-do. Et l’enfant ne dormira pas. Il fait un temps de veille. Mon Pays a un caillot de sang dans la gorge.

    L’église de mon enfance a été détruite, le Sacré-Cœur. Mon collège a disparu, l’Institution Saint Louis de Gonzague. Les lycées, universités et autres écoles n’existent plus. Tant de voix se sont tues à jamais ! Tant de victimes d’une aveugle colère de cette terre qui nous a portés !…

    Entre la liane des racines tout un peuple affligé de silence se déplace dans l’argileux mutisme des abîmes et s’inscrivant dans les rétines le mouvement ouateux a remplacé le verbe. La vie partout est veilleuse.
    En nous nos veines au sang tourné sur nous, le cataplasme de la peur et sa tiédeur gluante et notre peau fanée, doublée de crainte, comme un habit trop ample baille sur des vestiges d’hommes. La vie partout est en veilleuse. Ô mon pays si triste est la saison qu’il est venu le temps de se parler par signe.

    Qui donc va me redessiner mon Pays?

    Nous n’avons plus de bouche pour parler nous portons les malheurs du monde et les oiseaux ont fui notre odeur de cadavre. Le jour n’a plus sa transparence et ressemble à la nuit. O mon Pays si triste est la saison qu’il est venu le temps de se parler par signe.

    Merci à celles et ceux dont les gestes viennent soulager notre détresse et nous aident à nous relever.

    Étranger qui marches dans ma ville, souviens-toi que la terre que tu foules
    est terre du Poète et la plus noble et la plus belle, puisqu’avant tout c’est ma terre natale.

    À la table de concertation pour la reconstruction du pays, en plus de la voix des gros bailleurs de fonds, qu’on entende celle de Cuba, celle de la République dominicaine pour une réconciliation dans la dignité. Celles des créateurs. Que les citoyennes et citoyens des beaux quartiers et des quartiers défavorisés soient consultés. Plus jamais de bidonville.

    Mais, qui dirigera un tel projet ? Déjà le grand voisin s’est clairement manifesté. Il a dépêché dix mille soldats du corps le plus aguerri, le plus brutal de l’armée états-unienne : les marines. Dix mille marines pour lutter contre les tremblements de terre ? Ou pour agrandir la base qu’ils viennent d’installer en Colombie ? Presque cent ans après l’invasion d’Haïti par les marines, assistons-nous à une nouvelle forme d’interventionnisme au nom de l’aide humanitaire?

    Je me demande ô mon pays quelle main a tracé sur le registre des nations une petite étoile à côté de ton nom.
    Yankee de mon cœur qui entres chez moi en pays conquis, Yankee de mon cœur qui viens dans ma caille parler en anglais qui changes le nom de mes vieilles rues, Yankee de mon cœur, j’attends dans ma nuit que le vent change d’aire.

    Une fois de plus nous avons rendez-vous avec l’Histoire. Ne ratons pas cette opportunité de construire, sur cet immense malheur, une société plus juste où chacun aura sa place.
    Réinventons un pays, pour que ce petit garçon et cette petite fille, qu’on a sortis des décombres, aient une ville où il fera bon vivre.

    Après les pleurs et les douleurs, on entendra monter le chant qui séchera toutes tes larmes, ô mon beau Pays sans écho. On entendra monter le chant des enfants qui auront seize ans, à la prochaine pleine lune. Même si je dors sous la terre, leur chanson saura me rejoindre et je dirai dans un poème que j’écrirai avec mes os : Mon beau Pays ? Pas mort ! Pas mort !


    © Anthony Phelps 2010 phelpsanthony@videotron.ca
    Mon Pays Que Voici, suivi de Les dits du fou aux cailloux .Paris. Pierre-Jean Oswald 1968.
    Mon pays que voici. Montréal. Mémoire d’encrier 2007
    Mon Pays Que Voici. Poème dit par l’auteur. Montréal. Les disques Coumbite 1966.- Les Productions Caliban 2000

    IL FAIT UN TEMPS DE DEMOISELLE

    Nous n’irons pas jouer à la marelle
    et lancer nos pions par-dessus le ciel de terre
    Nous n’irons pas cueillir
    dans les champs de p’tit mil
    le trèfle à quatre feuilles
    Nous n’irons pas
    il fait un temps de demoiselle

    Nous n’irons pas ce soir
    pêcher la lune au Quai Christophe Colomb
    Nous n’irons pas poser nos nasses
    dans le lit de la voie lactée
    pour piéger des étoiles doubles
    Nous n’irons pas il fait un temps de demoiselle

    Nous n’irons pas dormir dans le lit de l’Amour
    Nous n’irons pas il fait un temps de demoiselle
    Le temps n’est plus au jeu
    nous avons dépassé le chant des marionnettes
    Le temps n’est plus au sommeil
    nous avons dépassé le chant de l’enfant do
    Et l’enfant ne dormira pas
    il fait un temps de veille
    Mon Pays a un caillot de sang dans la gorge,

    ©Anthony Phelps
    Mon Pays que voici, PJ Oswald Paris 1968 /Mémoire d’encrier Montréal 2006


    LES ANGES DE LA PLEINE LUNE


    À la Fontaine lumineuse
    on joue un quatuor de Mozart
    dont le motif de l’andante
    me met au cœur un chant vodou
    et je m’en vais en sifflotant pour mon Pays
    cet air congo
    cet air si beau à quatre voix.

    En cours de route j’ai trouvé
    deux compagnons de clair de lune
    et bras dessus et bras dessous
    nous arpentons de long en large
    tout le Boulevard Harry Truman
    Moi je préfère assurément
    BOULEVARD DES AMOUREUX
    mais n’étant point de la Commune
    je ne saurais légalement
    baptiser les rues de ma ville.

    Nous sommes trois sur le Boulevard
    trois Poètes dans la nuit claire,
    chantant gaiement sous les étoiles
    avec l’espoir que le Pays
    nous prêtera sa voix de basse
    Mais dans la nuit rien qu’un sanglot
    pur comme un râle de vaccine
    et qui s’élève à chaque pas
    sur le Boulevard Harry Truman

    Nous avons dit le flamboyant
    la fleur soleil comme un symbole
    l’hibiscus et le laurier rose
    fleurissant le Parc des Héros
    À l’oreille des feuilles vertes
    dans les cannaies de Léogâne
    là où régnait notre Fleur d’or
    nous avons transmis notre appel

    Le Pays n’a pas répondu
    Mais dans la nuit rien qu’un sanglot
    pur comme un râle de vaccine
    et qui s’élève à chaque pas
    sur le Boulevard Harry Truman

    Nous sommes trois sur le Boulevard
    trois poètes dans la nuit claire
    et nous allons toujours chantant
    le beau Pays assassiné
    par sept éclats de Lucifer
    et dans nos chants de temps à autre
    quand la lune est rousse et bien ronde
    nous glissons sans qu’on l’aperçoive
    un message aux morts d’autrefois
    car c’est le rôle du poète
    de susciter quand il le faut
    les anges de la pleine lune
    Mais dans la nuit rien qu’un sanglot
    pur comme un râle de vaccine
    et qui s’élève à chaque pas
    sur le Boulevard Harry Truman

    Quand nos anges sauront chanter
    après les pleurs et les douleurs
    des vieillards et des impotents
    on entendra monter le chant
    qui séchera toutes tes larmes
    ô mon beau Pays sans écho
    On entendra monter le chant
    des enfants qui auront seize ans
    à la prochaine pleine lune

    Même si je dors sous la terre
    leur chanson saura me rejoindre
    et je dirai dans un poème
    que j’écrirai avec mes os
    sur le BOULEVARD DES AMOUREUX :
    Mon beau Pays ? Pas mort ! Pas mort !

    ©Anthony Phelps
    Mon Pays que voici, PJ Oswald Paris 1968 /Mémoire d’encrier Montréal 2006

  • Je pars vers Haiti avec une equipe d'urgences aujourd'hui. C'est sur que je passerai voir Grand-Goave, entre autres endroits.

    A+

    -Ernest
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