JO 2016Quatre villes, quatre voiesQuatre villes - Chicago, Madrid, Rio et Tokyo - sont en lice pour accueillir les JO en 2016. Tour d'horizon des candidates, avant l'annonce vendredi (18h30).

De gauche à droite : le président du CIO Jacques Rogge, le Roi et la Reine d'Espagne, quatre membres de la famille royale danoise, le président brésilien Lula, la First Lady américaine Michelle Obama et le premier ministre japonais Yukio Hatoyama. (AFP)ChicagoLe plus : Il pourrait se résumer en un mot : Obama. Figure de la ville de l'Illinois, le président des États-Unis s'est rendu cette semaine à Copenhague mais a laissé à sa femme la responsabilité de mener les entretiens de dernière heure avec les membres du CIO. Pas sûr que Michelle soit moins convaincante que Barack. D'autant que Chicago, qui pourrait bénéficier de la fameuse règle - tacite et non écrite - de la rotation des continents, a su mobiliser nombre d'athlètes, parmi lesquels David Robinson ou Michael Johnson (photo).

Le moins : La récente vidéo d'un adolescent tué en pleine rue a remis la question de la sécurité au coeur des débats. L'un des points sensibles du dossier de Chicago, qui souffre également de l'absence d'un système de transports performant. Pour pallier ces carences, la mairie, déjà fortement endettée, serait obligée de faire un gros effort financier.MadridLe plus : Jose Luis Zapatero ne ménage pas sa peine pour vanter les mérites de la capitale espagnole : soutien massif de la population, comme l'a symbolisé la "mosaïque humaine" formée dimanche, et sport espagnol en pleine explosion. «L'Espagne est une vraie puissance sportive, qui inspire le respect», a souligné le Premier ministre espagnol. Puissante, l'Espagne l'est également dans la coulisse, avec le toujours influent Juan Antonio Samaranch.

Le moins : Londres. Il est difficilement envisageable que le CIO confie l'organisation des Jeux d'été deux fois de suite à l'Europe. Madrid, déjà candidate malheureuse en 2012, continue peut-être d'affûter ses armes en vue de 2020...Rio de JaneiroLe plus : L'Amérique du Sud. Le président Lula (ici aux côtés de Pelé) l'a répété à plusieurs reprises : le continent sud-américain n'a jamais organisé les Jeux. C'est un atout très important dans la manche de Rio, qui a mobilisé bien au-delà du monde du sport. Et Lula est confiant : «J'ai 63 ans et jamais je n'ai vécu un moment où le Brésil était dans une telle santé économique, où les Brésiliens avaient autant confiance en eux.»

Le moins : Comme Chicago, l'autre favori de l'élection souffre d'infrastructures limitées et d'un taux de criminalité élevé. On pourrait ajouter qu'accueillir la Coupe du monde de football en 2014 n'est pas forcément un avantage...TokyoLe plus : Le parti-pris écologique. Le patron de la candidature, Ichiro Kono, l'a rappelé jeudi lors du dernier point-presse : le projet de Tokyo est le «plus respectueux en termes d'environnement», un argument forcément porteur à notre époque. Parallèlement, Tokyo avance un dossier solidement ficelé au niveau financier, avec «quatre milliards de dollars déjà en banque».

Le moins : Tokyo, qui a déjà accueilli les Jeux en 1964, souffre d'un manque d'enthousiasme populaire, une donnée souvent avancée par le CIO pour justifier son choix. Et le fait que l'Asie ait déjà été servie avec Pékin 2008 est une autre faiblesse du dossier tokyoïte. - N. R. (avec AFP)

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