New York in French2024-03-29T10:33:59Zhttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/feed/allrelease the greatness in youhttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/release-the-greatness-in-you2011-03-11T11:04:24.000Z2011-03-11T11:04:24.000ZMICHEL TETCHIhttps://newyorkinfrench.net/members/MICHELTETCHI<div><p>I believe that this book can help you in every area of your life</p><p>Title: Les frustrés de L'Eglise ( The frustrated believer)</p><p>Go ahead and download it on <a href="http://www.e-junkie.com/Trillionnaire/product/457257.php">http://www.e-junkie.com/Trillionnaire/product/457257.php</a></p><p>Your life will never be the same</p><p>Thanks</p><p>Michel TETCHI</p></div>Obama reçoit la jeunesse africaine à Washingtonhttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/obama-recoit-la-jeunesse2010-08-02T17:08:07.000Z2010-08-02T17:08:07.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://www.afrik.com/article20474.html">Afrik.com</a><br /><br style="font-weight:bold;" /><span style="font-weight:bold;">Près de 120 jeunes leaders participeront au forum de la Maison Blanche</span><br /><br />Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire des indépendances de 17 pays d’Afrique, le président américain Barack Obama accueille du 3 au 5 août à Washigton 120 jeunes leaders africains. Issus de la société civile et du secteur privé, ces invités d’honneur prendront part, sous<br />l’égide du président américain, à un forum de discussions. Objectif :trouver ensemble des solutions innovatrices aux défis économiques et àla problématique de l’automisation de la jeunesse.<br /><br /><p style="text-align:left;"><img src="http://www.afrik.com/local/cache-vignettes/L160xH150/arton20474-9b7db.jpg" alt="arton20474-9b7db.jpg" /></p><p style="text-align:left;"><br /></p><p style="text-align:left;">La Maison Blanche ouvre ses portes à la jeunesse africaine. En l’honneur du cinquantième anniversaire des indépendances de dix-sept pays d’Afrique subsaharienne, le président Obama s’entourera à Washington, du 3 au 5 août, de 120 jeunes leaders africains de lasociété civiles et du secteur privé. Une décision prise également,selon la Maison Blanche, « en considération du caractère démographiqueextraordinairement jeune de la région ; et dans le cadre desinitiatives visant à forger pour les années à venir des partenariatssolides tournées vers l’avenir. »</p><p style="text-align:left;"><br /></p><p style="text-align:left;"><strong class="spip">« L’Avenir de l’Afrique appartient aux Africains eux-mêmes »</strong></p><p style="text-align:left;"><br /></p><p style="text-align:left;">Ces invités de marque, réunis avec leurs homologues américains et des responsables du gouvernement des États-Unis, auront l’occasion de débattre en petits groupes de thèmes clés comme l’autonomisation de la jeunesse, la bonne gouvernance et les possibilités économiques. Au<br />cours d’une séance de discussion présidée par Barck Obama, ilsprésenteront leur vision de la transformation de leur société dans lesprochaines cinquante années. Les participants rencontreront aussi desreprésentants des organismes de base pour obtenir des conseilsstratégiques à l’aune de leur expérience.</p><p style="text-align:left;"><br /></p><p style="text-align:left;">Au cours de ces trois jours à Washington, le gouvernement américain se donne clairement comme mission d’encourager les relations entre les jeunes leaders américains et africains en veillant à instaurer des partenariats durables dans un intérêt mutuel. Au nombre des invités, larwandaise Ariane Inesha, directrice des communications à l’Institutrwanadais de recherche et de dialogue. Elle se réjouit de l’inititativeaméricaine : « C’est une très bonne idée ; ça démontre une volonté des<br />Etats-Unis de vouloir mieux cerner les problèmes de l’Afrique, vouloirmieux collaborer avec les Africains pour une meilleure entente, unemeilleure collaboration dans notre façon de développer nos pays »,explique-t-elle. Pour le Namibien Isaak Amupolo, fondateur et directeurde l’Ondangwa Drama Club, ce forum de la Maison-Blanche est une chance.« Ce sera pour moi l’occasion de découvrir les soucis des autresdélégués africains et de voir quelles sont les solutions qu’ils<br />envisagent, estime-t-il. Cela nous donnera également une chance decréer une plateforme à partir de laquelle nous pourrons débattre àl’avenir des grandes questions africaines. »</p><p style="text-align:left;"><br /></p><p style="text-align:left;">Lors de <a href="http://www.afrik.com/article17148.html" class="spip_out" target="_blank">son discours le 11 juillet 2009</a> devant le Parlement du Ghana, premier pays d’Afrique noire auquel il a rendu visite après sa nomination, le président Barack Obama avait lancé : « L’avenir de l’Afrique appartient aux Africains eux-mêmes ».Le chef de l’exécutif américain avait insisté sur les difficultés àvenir. « Cela ne sera pas facile. Cela réclamera du temps et desefforts. Il y aura des épreuves et des déconvenues. Mais je peux vouspromettre ceci : l’Amérique sera à vos côtés, à chaque étape, en tantque partenaire, en tant qu’amie ». Barack Obama entend donc respecter<br />sa parole en misant sur l’avenir de l’Afrique et ceux qui pourraientbien en devenir les dirigeants de demain.</p></div>TV5Monde lance une Web TV 100% Afriquehttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/tv5monde-lance-une-web-tv-1002010-05-26T20:15:21.000Z2010-05-26T20:15:21.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;">Source: <a href="http://www.afrik.com/article19838.html">AFRIK.COM</a></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><br /></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;">L’Afrique sous toutes ses coutures : c’est ce que propose aux internautes la chaine francophone TV5Monde, qui lance ce mardi 25 mai sa première <a href="http://www.tv5.org/TV5Site/afrique/">Web TV</a> entièrement dédiée au continent. Information, fiction, documentaire, sport, musique, cinéma, cette Web TV généraliste propose un large éventail de contenus que les internautes peuvent suivre à la carte. Au programme, notamment, de nombreux contenus de rattrapages, dont des magazines de TV5Monde, mais aussi des séries africaines à succès à l’image des<i class="spip">aventures de Wambi</i> du burkinabè Tasséré Ouédraogo. Cette nouvelle offre vise à palier le déficit d’images et de programmes venant de l’Afrique vers le Nord, affirme Marie-Christine Saragosse, directrice générale de TV5Monde. Elle est destinée à la nombreuse diaspora africaine dans le monde, mais aussi aux chercheurs, aux curieux, à tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin au continent.</span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip"><br /></strong></span></p><p class="spip"></p><p style="text-align:left;"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip"><img src="http://www.afrik.com/IMG/jpg/Saragosse-3.jpg" alt="Saragosse-3.jpg" /></strong></span></p><p></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip"><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Afrik.com : Comment est né le projet de cette Web TV consacrée à l’Afrique ? <br /><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Marie-Christine Saragosse :</strong> A travers l’offre linéaire de TV5Monde, nous avons déjà beaucoup de programmes qui concernent l’Afrique. Nous nous attachons à valoriser l’image du continent sur nos 9 signaux, partout dans le monde. Sur l’antenne classique nous ne pouvons, par contre, pas diffuser des programmes 100% Afrique toute la journée. Avec la Web TV, c’est désormais possible. Cette nouvelle offre vise surtout à combler le déficit d’images et de programmes venant du Sud vers le Nord. Elle est destinée à la diaspora africaine qui est très importante et qui se trouve dans des régions où on a facilement accès à Internet. La Web TV propose des contenus de rattrapage de TV5 Monde, mais aussi des programmes spécifiques pour le Web. La chaîne est donc destinée à la diaspora, mais aussi à tous les amoureux de l’Afrique, aux curieux. Elle vise à mettre en valeur la nouvelle génération, les cinéastes, les créateurs, l’Afrique qui bouge. </span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip"><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Afrik.com : Le choix du timing pour le lancement de la Web TV Afrique n’est sans doute pas fortuit… <br /><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Marie-Christine Saragosse :</strong> Le lancement de la Web TV a lieu à l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique (le 25 mai, ndlr). L’année 2010 est l’année de l’Afrique. Celle du cinquantenaire des indépendances, c’est aussi la première fois qu’une coupe du Monde a lieu en Afrique ; la première fois depuis 13 ans que le continent est représenté au festival de Cannes, notamment à travers un magnifique film tchadien, <i class="spip">Un homme qui crie</i>, du cinéaste Saleh Haroun. L’Afrique, c’est maintenant ! </span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip"><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Afrik.com : Pensez-vous que les Africains pourront se connecter facilement sur votre Web TV ? Quelle appréciation faites-vous du niveau d’accessibilité à Internet en Afrique ? <br /><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Marie-Christine Saragosse :</strong> Cela va croissant. Il y a de plus en plus d’équipements, d’endroits où on peut se connecter à Internet. Il est vrai toutefois qu’une Web TV nécessite plus de ressources, une connexion à haut débit, ce qui n’est pas toujours évident dans certains endroits en Afrique. Mais notre portail TV5Monde reste très accessible et très suivi sur le continent. De même que la chaîne linéaire qui est présente dans tous les pays d’Afrique. </span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip"><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Afrik.com : Pour accompagner le lancement de la Web TV, vous avez conçu un logo représentant un zèbre multicolore, Expliquez-nous ce choix. <br /><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Marie-Christine Saragosse :</strong> Il y a proverbe africain qui dit : « Un homme sans culture est comme un zèbres sans rayures ». Nous avons mis beaucoup de rayures sur notre zèbre, comme pour dire qu’il faut se cultiver sur l’Afrique. Le logo voyage depuis quelques temps sur la Toile. C’est joyeux, dynamique, cela donne envie d’Afrique. </span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip"><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Afrik.com : Histoire de nous mettre l’eau à la bouche, pouvez-vous nous donner un bref aperçu de la programmation ? <br /><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Marie-Christine Saragosse :</strong> C’est en fait une Web TV qui propose un contenu très varié, entre info, fiction, documentaire, sport, musique et cinéma. Je peux vous citer par exemple le long-métrage <i class="spip">Cœur de lion</i> qui est une très belle fiction du burkinabè Boubakar Diallo ; le court-métrage <i class="spip">Bonne nuit Malik</i> de Bruno Danan, qui est le coup de cœur de TV5Monde ; la série ivoirienne <i class="spip">Ma famille</i>, d’Akissi Delphine Loukou, et <i class="spip">Les aventures de Wambi</i> du burkinabè Tasséré Ouédraogo, qui raconte l’histoire d’un enfant de 12 ans et dont je pense qu’il aura une influence très constructive sur les jeunes internautes européens. La musique occupe également une place importante avec, notamment, le magazine <i class="spip">Accoustic</i> qui met régulièrement à l’honneur des artistes africains. Mais il y a aussi du sport, de la culture, des programmes sur le design, la science, l’éducation, etc. </span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip"><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Afrik.com : Est-ce que vous vous êtes fixés des objectifs en termes de visites ? <br /><br /></strong></span></p><p class="spip"><span class="Apple-style-span" style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;font-size:12px;border-collapse:collapse;line-height:14px;"><strong class="spip">Marie-Christine Saragosse :</strong> Pas dans un environnement aussi mouvant. Pour vous donner un ordre de grandeur, nous avons autour de 200 000 visiteurs par mois sur le portail Afrique. Par contre, je ne peux pas vous dire combien nous allons en avoir sur la Web TV. Nous sommes dans une sorte de laboratoire. L’enjeu pour nous est de nous positionner sur ce type d’offre. Mais il s’agit surtout d’ une mission de service public. L’enjeu est donc aussi culturel et politique, au sens noble du terme. </span></p></div>New York par Senghorhttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/new-york-par-senghor2010-04-02T16:21:38.000Z2010-04-02T16:21:38.000ZCaroline Fullenwarthhttps://newyorkinfrench.net/members/CarolineFullenwarth<div><img src="{{#staticFileLink}}3438858132,original{{/staticFileLink}}" alt="" style="float:left;" />Premier président du Sénégal et premier Africain à siéger à l'Académie Française, Léopold Sédar Senghor était avant tout un poète hors-pair:<br />Je partage avec vous son poème écrit il y plus de 50 ans, sur la ville qui nous lie tous... <br /><br /><span id="contenu"></span><p><span><b><font face="Times New Roman">À New York</font></b></span></p><p><span><font face="Times New Roman">(</font> <i><font face="Times New Roman">pour un orchestre de jazz: solo de trompette</font></i><b><font face="Times New Roman">)</font></b></span></p><p><span> </span></p><p><span><font face="Times New Roman">New York! D’abord j’ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d’or aux jambes longues.</font><br /> <font face="Times New Roman">Si timide d’abord devant tes yeux de métal bleu, ton sourire de givre</font><br /><font face="Times New Roman">Si timide. Et l’angoisse au fond des rues à gratte-ciel</font><br /><font face="Times New Roman">Levant des yeux de chouette parmi l’éclipse du soleil.</font> <br /><font face="Times New Roman">Sulfureuse ta lumière et les fûts livides, dont les têtes foudroient le ciel</font><br /><font face="Times New Roman">Les gratte-ciel qui défient les cyclones sur leurs muscles d’acier et leur peau patinée de pierres.</font><br /><font face="Times New Roman">Mais quinze jours sur les trottoirs chauves de Manhattan</font><br /><font face="Times New Roman">— C’est au bout de la troisième semaine que vous saisit la fièvre en un bond de jaguar</font><br /><font face="Times New Roman">Quinze jours sans un puits ni pâturage, tous les oiseaux de l’air</font><br /><font face="Times New Roman">Tombant soudain et morts sous les hautes cendres des terrasses.</font><br /><font face="Times New Roman">Pas un rire d’enfant en fleur, sa maindans ma main fraîche. Pas un sein maternel. Des jambes de nylon. Desjambes et des seins sans sueur ni odeur.</font><br /><font face="Times New Roman">Pas un mot tendre en l’absence de lèvres, rien que des coeurs artificiels payés en monnaie forte</font><br /><font face="Times New Roman">Et pas un livre où lire la sagesse. La palette du peintre fleurit des cristaux de corail.</font><br /><font face="Times New Roman">Nuits d’insomnie ô nuits de Manhattan ! si agitées de feux follets, tandis que les klaxons hurlent des heures vides</font><br /><font face="Times New Roman">Et que les eaux obscures charrient des amours hygiéniques, tels des fleuves en crue des cadavres d’enfants.</font></span></p><span><br /><font face="Times New Roman">Voici le temps des signes et des comptes.</font><br /><font face="Times New Roman">New-York! or voici le temps de la manne et de l’hysope.</font><br /><font face="Times New Roman">Il n’est que d’écouter les trombones de Dieu, ton coeur battre au rythme du sang ton sang.</font><br /><font face="Times New Roman">J’ai vu dans Harlem bourdonnant de bruits de couleurs solennelles et d’odeurs flamboyantes</font><br /><font face="Times New Roman">— C’est l’heure du thé chez le livreur-en-produits pharmaceutiques</font><br /><font face="Times New Roman">J’ai vu se préparer la fête de la Nuit à la fuite du jour. Je proclame la Nuit plus véridique que le jour.</font><br /><font face="Times New Roman">C’est l’heure pure où dans les rues, Dieu fait germer la vie d’avant mémoire</font><br /><font face="Times New Roman">Tous les éléments amphibies rayonnants comme des soleils.</font> <br /><font face="Times New Roman">Harlem Harlem ! voici ce que j’ai vu Harlem Harlem!</font><br /><font face="Times New Roman">Une brise verte de blés sourdre des pavés labourés par les pieds nus de danseurs</font> <br /><font face="Times New Roman">....</font></span><br /></div>Albert Camus, étranger en Algériehttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/albert-camus-etranger-en2010-01-07T22:36:26.000Z2010-01-07T22:36:26.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://www.afrik.com/article18380.html" target="_blank">Afrik.com</a><b>Cinquante ans après sa mort, l’écrivain suscite toujours la polémique</b><p style="text-align:left;"><img src="http://www.afrik.com/local/cache-vignettes/L160xH134/arton18380-f51eb.jpg" alt="arton18380-f51eb.jpg" /></p><i>Pied-noir né d’une famille très modeste et attaché à ses racines, l’écrivain est devenu une icône de la littérature française. Son talent et son engagement pour la justice lui ont valu un Prix Nobel de littérature à l’âge de 44 ans. Un demi siècle après sa disparition, dans un accident de la route le 4 janvier 1960, Camus continue pourtant d’être critiqué et aimé. En Algérie sa mémoire reste attachée à celle, douloureuse, de la Guerre d’indépendance.</i>Si la France et une partie du monde célèbrent l’humanisme de Camus, le 50ème anniversaire de sa mort, lundi, a réveillé la polémique concernant son engagement pendant la guerre d’Algérie. La mémoire de l’écrivain demeure encore problématique.« Je ne pourrai pas vivre en dehors d’Alger. Jamais. Je voyagerai car je veux connaître le monde mais, j’en ai la conviction, ailleurs, je serais toujours en exil », écrivait Albert Camus en 1932 à son ami Claude de Fréminville. L’auteur de l’Etranger est pourtant parti s’installer à Paris en 1943 après l’interdiction de L’Alger Républicain où il travaillait. Rien ne semblait prédestiner Albert Camus à une carrière intellectuelle mondialement reconnue, qui lui a valu de recevoir le Prix Nobel de la Paix en 1957. Orphelin de père à l’âge d’un an, il a été élevé par une mère analphabète en terre algérienne. C’est après des études de philosophie qu’il devient journaliste. Précoce, il publie sa première œuvre L’envers et l’endroit à 24 ans.<b>Le mal compris</b>Aujourd’hui peu connu en Algérie, où n’a pas été cultivée sa mémoire, une grande partie des intellectuels Algériens lui gardent rancune. Ses écrits ravivent les douleurs. La présence quasi invisible de la commémoration de la mort de Camus dans la presse algérienne montre la gêne, voire même le rejet de l’écrivain. Albert Camus a été vivement critiqué pour sa discrétion sur la politique française vis-à-vis de l’Algérie pendant la guerre d’indépendance. Sa prise de position était pourtant très attendue en tant qu’intellectuel et surtout en tant que Français d’Algérie. Rejeté par certains de ces pairs, comme Jean Paul Sartre, pour son manque d’engagement, il s’est néanmoins insurgé contre le fait colonial.<b>L’amour de la terre natale</b>Il est l’un des premiers à condamner les répressions contre les combattants anticolonialistes dans ses articles. Exilé, il vit mal la guerre d’Algérie et lutte contre les barbaries loin de sa terre natale. Porte-parole des opprimés, il obtient le Prix Nobel de littérature en 1957 à Stockholm. Alors qu’il reçoit son Prix, un étudiant l’interroge sur le caractère juste de la lutte pour l’indépendance menée par le F.L.N. Il répond : « Si j’avais à choisir entre cette justice et ma mère, je choisirais encore ma mère. » Une phrase qui choque les militants anticolonialistes. Mais il vénérait sa mère qui vivait dans un quartier d’Alger exposé aux bombardements.Le quotidien algérien El Watan a retracé le parcours du Prix Nobel. Le journaliste Bélaïde Abane y a signé un pamphlet intitulé : « Camus : entre la mère et la justice ». Selon lui, l’écrivain pied-noir ne s’est « jamais débarrassé de ses réflexes primaires bien enracinés dans son inconscient colonial. » Beaucoup sont ceux qui trouvent que son positionnement reste ambiguë. Le problème était que le pied-noir qui critiquait le colonialisme n’a jamais pris parti dans le F.LN, dont il dénonçait les actes « terroristes ».Albert Camus reste de ceux qui ont le mieux écrit l’Algérie. Il écrivait son pays avec le regard nostalgique d’une époque qui n’existait plus. Humaniste, l’écrivain a choisi de rejeter les idéologies. Alors qu’en France on se demande si la place de Camus est au Panthéon, l’écrivain Yazid Haddar écrit qu’elle est au cimetière d’Alger. « Camus est algérien car il a connu la misère comme tout Algérien », estime-t-il. En Algérie, c’est son appartenance au pays qui est aujourd’hui questionnée. Un sujet qui y restera problématique tant que la mémoire de la colonisation et de la Guerre d’indépendance sera sensible.</div>Togo : le hip-hop n’y adoucit pas toujours les moeurshttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/togo-le-hiphop-ny-adoucit-pas2009-12-23T17:40:58.000Z2009-12-23T17:40:58.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://www.afrik.com/article18312.html" target="_blank">Afrik.com</a><i>Le public togolais a réclamé à coup de projectiles l’attribution du meilleur album à Risher Khéte’T à la 6e édition des Togo hip-hop Awards (THHA), qui récompense les meilleurs artistes de la scène hip-hop. La cérémonie, qui s’est achevée vendredi en queue de poisson, dénote du malaise qui règne dans le hip-hop togolais.</i><p style="text-align:left;"><img src="http://www.afrik.com/local/cache-vignettes/L150xH225/arton18312-6cc46.jpg" alt="arton18312-6cc46.jpg" /></p><b>Bagarre autour des statuettes lors des Togo Hip-hop awards 2009</b>Tout avait pourtant bien commencé. Le jury a décerné jusque là 4 trophées sur les 9 prévue au cours de cette soirée. L’annonce du nom Ali-Jezz comme lauréat du trophée "Meilleur album de l’année" a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.L’artiste n’a même pas eu le temps de monter le podium que les projectiles ont commencé à fuser de partout en direction de la scène. Senza et Menli du groupe The Seeds qui ont annoncé « la mauvaise nouvelle » ont vite fait de fuir l’estrade, de même que l’artiste contesté qui a très vite fui les lieux. Tous ont déserté la scène, fuyant les bouteilles d’eau, les cannettes et des bouteilles dont le contenu n’est autre que de l’urine.La raison est toute simple : le public a estimé que le trophée de cette catégorie devrait revenir à Risher, un autre jeune artiste, plébiscité depuis quelques temps par les aficionados togolais. « Ils ont triché Risher (sic). Nous ne pouvons pas comprendre comment Ali-Jezz peut gagner ce prix. Vous-même vous voyez que c’est toute la salle qui est en train de contester ce prix que le jury veut décerner à Ali », vocifère un fan du rappeur "triché".L’album Hip hop grand format d’Ali Jezz ne fait pas le poids devant Parmi les meilleurs de Risher, analyse un critique musical. Seule Djena, un remix de l’une des chansons de King Mensah, une référence de la scène musicale togolaise, peut-être peut être considéré comme une réussite. « Ali Jezz ne chante rien de moral. Comparé à l’album de Risher plein d’enseignements, et calqué sur nos vécus quotidiens », pense Lucie Almeida, une spectatrice.Quant à Risher retranché dans les coulisses, il a refusé toute négociation lors de cette soirée, estimant aussi que ce prix devrait lui revenir de droit. « Vous les entendez hurlez mon nom et chanter mes chansons ? C’est la preuve que je mérite largement ce prix », s’insurge l’artiste très remonté.« Nous voulons voir le prix attribué à Risher, avant de quitter cette salle », exigent les jeunes "rebelles". Malgré les remous du public surexcité, le jury n’est pas revenu sur sa décision et le prix contesté n’a pas non plus été remis à Ali-Jezz.Des tractations se sont poursuivies afin que le rappeur puisque prendre le micro et calmer ses fans très agités, voire agressifs. Le temps passe. Trente minutes…une heure et plus. Et quand finalement « la star de la soirée », convaincue par ses pairs et amis d’aller calmer la tension de la salle, le Président du comité d’organisation de la cérémonie refuse que l’artiste ne touche le micro. Il a reproché à Risher Khete’T d’avoir laissé la situation s’envenimer. Entre temps, les forces de sécurité sont intervenues pour calmer le public. En vain. La tension était palpable jusqu’à 1h30 du matin où le public a décidé de quitter les lieux.<b>Des trophées de complaisance ?</b>Plusieurs observateurs de la scène hip-hop togolaise se sont étonnés de la composition du jury. Ils n’ont pas compris pourquoi la présidence du jury de ces trophées est revenue à Steven AF, réalisateur de presque la totalité des clips de Ali-Jezz, et bien-sûr de Ajan qui raflera le trophée du meilleur clip. Nul ne doute non plus de l’affinité entre Ali-Jezz et Lovejoyce, membre du jury et presque manager du Métis de Bè (quartier populaire de Lomé) . « Je ne veux pas savoir les critères sur lesquels le jury se base pour décerner ces prix, mais tout n’est pas clair pour nous, d’où ceremue-ménages », explique B. Junior, un promoteur culturel, qui se dit déçu par l’échec de cette édition.Le seul trophée ayant fait l’unanimité est bien celui du "Meilleur artiste R’n’B » qui est allé à Omar B. , jeune artiste et ingénieur du son très apprécié au Togo. Dans la catégorie "Meilleur clip vidéo", Ali Jezz est passé devant ses adversaires Poundy Cissé, Ghetto Mik, Master Popa, Ty G, Freekers et Kanoman. « Croyez- vous que si ce n’était pas son réalisateur qui est en même temps le Président du jury, il allait gagner dans cette catégorie ? », a noté un spectateur, visiblement anti-Ali.« Y’a encore de l’Espoir, le titre en compétition du groupe Les 100 papiers n’a rien de reggae ou dancehall, mais ils ont tout de même décroché le prix dans la catégorie "Meilleur tube reggae dance-soul", remarque un agent d’artiste. Et d’ajouter : « Je sais qu’ils veulent sauvegarder leur image. Je reconnais la qualité de ce groupe, mais ce trophée ne leur colle pas ».Pour d’autres analystes « les organisateurs de cette cérémonie doivent faire attention. Décerner des awards ne veut pas dire tout faire pour conserver le statut de leaders ou de favoris », estime Dieudonné Kévin, animateur télé. D’autres récompenses prévues, notamment dans les catégories "Révélation", "Break Dance", "Tube de l’Année"et les prix spéciaux n’ont pu être attribués. Les promoteurs l’ont finalement fait 48 heures après, en direct des studios de la radio, organisatrice de l’évènement. Aisi de Masta Popa s’est vu décerné le prix du Tube de l’année. Lauress, la révélation de l’année, et No Limit se contente du meilleur groupe Break Dance 2009.<i>En photo, Risher Khéte’T, le roi du hip-hop togolais pour le public</i></div>L’Afro Américain (AA) et l’Africain Français (AF)https://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/lafro-americain-aa-et2009-12-15T19:35:46.000Z2009-12-15T19:35:46.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://www.afrik.com/article18251.html" target="_blank">Afrik.com</a>mardi 15 décembre 2009 / par Luc Olinga, pour l'autre afrik<b>exercice pratique d’identité / différence</b><i>C’est bien connu la même couleur de peau n’est pas forcément synonyme de proximité culturelle ou identitaire voire sociale, sauf chez les Africains et en particulier chez les Noirs où on se donne tous du "Frère" indépendamment de ses origines. Pas forcément à juste titre...</i><p style="text-align:left;"><img src="http://www.afrik.com/local/cache-vignettes/L123xH172/arton18251-7ae12.jpg" alt="arton18251-7ae12.jpg" /></p>Quand je me suis installé aux Etats-Unis il y a quelques années, j’ai été stupéfié par le fossé existant entre moi et un Afro-Américain (AA). Plus déconcertant encore, je me suis rendu compte que, hormis la couleur de peau, j’étais davantage plus proche d’un "Français de souche", de part les réalités culturelles ou sociétales et l’histoire récente, que d’un AA.Ce constat m’a conduit à me rebaptiser African-French (AF) en référence à l’African-American.Pourtant des similitudes entre un AA et un AF il en foisonne. D’abord nous parlons fort. Demander à un occidental, qui surprend ou entend une conversation entre deux Africains ou un groupe de Noirs. Il vous dira au son de leur voix qu’ils sont en train de se disputer. Que nenni !<b>Chez les femmes AA, j’ai reconnu la même façon de pester contre ces "pères absents" si présente chez les AF</b>En déambulant dans le quartier historique des Noirs à Harlem à New York ou encore dans certains coins majoritairement habités par des AA à Brooklyn ou à Chicago, j’avais l’impression d’être transporté au marché Mokolo à Yaoundé au Cameroun ou au marché Colobane à Dakar au Sénégal.Quand j’étais invité à dîner chez des amis AA, j’étais happé par des effluves envoûtantes, des odeurs d’épices et autres arômes qui me ramenaient dans la cuisine de mes tantes, mère et grand-mère.En plus, la femme est la colonne vertébrale de la famille chez les AA comme chez les AF : elle s’occupe notamment de l’éducation des enfants ... De facto, elle est le chef de famille. Chez les femmes AA, j’ai reconnu la même façon de pester contre ces "pères absents" si présente chez les AFChez nombre de AA j’ai aussi retrouvé l’art de la dramatisation. Le culte pour la tragédie. Un petit rien est transformé en un +grand-tout+ ; un incident anodin devient un accrochage grave ; les récits des épopées ; un hématome un traumatisme ; une simple engueulade une dispute sanglante... Vu sous cet angle un AA n’est pas différent d’un AF.Que dire en outre de notre approche de l’esthétisme. Nous partageons les mêmes canons de beauté. Le AA et l’AF préfèrent la femme selon Botero plutôt que l’icône des magazines de mode et des podiums. Le AA et l’AF célèbrent la femme avec une poitrine voluptueuse et une paire de fesses opulente.<b>Je me sens plus proche d’un "Français de souche" que d’un AA.</b>Il n’empêche que malgré ces points de convergence, je me sens plus proche d’un "Français de souche" que d’un AA. Prenons le sport, au coeur de nos deux sociétés.David, mon ami AA, n’était là pour personne le jour des matches de football américain, un sport auquel je ne comprenais pas vraiment les rudiments. J’ai essayé de m’y intéresser mais je n’ai jamais réussi à éveiller une quelconque flamme au grand dam de mon ami, pour qui c’est LE sport.A l’inverse, David n’avait pas compris que je gagne d’assaut les bars de sport en 2008 pour regarder les matches de la Coupe d’Afrique des nations de football et des mois plus tard pour le championnat d’Europe des nations de football.Il ne s’expliquait pas que je puisse montrer tant d’engouement pour le "soccer", une discipline sportive peu exaltante selon lui. En parallèle, mon autre ami Norbert, un franco-belge, multipliait les paris sur les rencontres de football. Nous échangions nos pronostics. Nous parlions le même langage. David en était exclu. Il nous renvoyait involontairement pour sa part à notre statut d’étrangers quand il s’agissait de "sports US".Plus qu’un hobby, David et moi avions à l’opposé une culture différente. Le football américain pour lui était au coeur de la fierté américaine, tandis que le "soccer" était un pan de mon quotidien.<b>Quand le AF célébrait la victoire du premier Noir à la tête du pays le puissant du monde, le AA y voyait l’aboutissement du long et ardu combat pour les droits civiques.</b>Ce qui me frappait aussi chez les AA, c’était l’empreinte indélébile du passé. Les blessures de leur histoire ont développé chez eux une soif de revanche et un besoin de s’affirmer contre l’autre coûte que coûte.Certes le colonialisme et la ségrégation ne sont pas comparables et n’ont pas engendré des catastrophes physiques, sociales, psychiques identiques mais ils sont tous deux encore prégnants. Le premier sous la forme de néocolonialisme et la seconde s’est transformée en discriminations raciales.Pour autant le AF que je suis ne s’inscrit pas dans la revanche. Il n’a pas d’acrimonie contre le colonisateur. Peut-être à tort.Or le AA reste marqué par l’esclavage et ses relents. L’élection de Barack Obama à la Maison-Blanche n’a pas apaisé cette colère.Quand le AF célébrait la victoire du premier Noir à la tête du pays le puissant du monde parce qu’elle signifiait, pour lui, que l’homme noir n’était pas un bon à rien, le AA y voyait l’aboutissement du long et ardu combat pour les droits civiques. Non que les deux visions soient incompatibles mais elles dénotent un état d’esprit qui distingue fondamentalement le AA du AF.</div>" Culturefemme ", par Julienne Minsili Zangahttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/culturefemme-par-julienne2009-12-14T01:21:07.000Z2009-12-14T01:21:07.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://www.afrik.com/article18222.html" target="_blank">Afrik.com</a><p style="text-align:left;"><img src="http://www.afrik.com/local/cache-vignettes/L134xH200/arton18222-a9e0b.jpg" alt="arton18222-a9e0b.jpg" /></p>Une seule ambition pour le site Culturefemme : « la maîtrise de sa parole en tant que femme africaine en Europe », dixit Julienne Minsili Zanga, fondatrice et directrice éditoriale du site. Sur Culturefemme, la femme afro exprime et défend « son identité plurielle ». « Je suis une grande consommatrice de magazines et d’Internet et je ne m’y retrouvais pas toujours », explique cette native du Cameroun qu’elle a quitté pour la France il y a une douzaine d’années.Titulaire d’une maîtrise en sciences sociales, la littérature est l’une des premières amours de la jeune femme. Julienne Minsili Zanga a publié son premier roman Alima et le prince de l’océan en 2001. Deux ans plus tard, paraît le recueil de nouvelles Eboni (Celui qui courait après un corps). 2003 sera aussi celle de la naissance de Culturefemme qui a fait peau neuve le 20 novembre dernier. Internet s’est trouvé être l’outil idéal pour prendre la parole sur le Net au nom des femmes afro, la cible de son webzine.« Je suis une femme, avec une actualité spécifique, mais je ne suis pas que ça ». C’est sous ce leitmotiv que se décline le portail. Mode, beauté, société, vie pratique et actualité générale sont traités dans treize grandes rubriques. Des articles de fond côtoient des sujets plus légers. En matière d’esthétique, Culturefemme, c’est l’envie de refléter la femme afro dans toute sa diversité : « de la plus noire à la plus claire ». « En Europe, je constate que la femme afro, qui est mise en avant, est de plus en plus claire et ses traits sont de plus en plus "européens". Pour moi, quelle qu’elle soit, la femme afro est belle ! ». « Dans la communauté afro-antillaise, regrette Julienne Minsili Zanga, on pense souvent que traiter de la beauté est superficiel. Mais l’esthétique est l’une des expressions de la culture. La perception que l’on a de soi définit nos attitudes. Le retour de l’afro, dont nous faisons écho sur le site, témoigne du fait que les gens s’assument de plus en plus tels qu’ils sont. »« Exprimer vos pluriels, éveiller la reine qui est en vous »La mode, elle, se vit aussi bien au travers des créateurs occidentaux qu’africains. « J’ai plusieurs identités et toutes peuvent cohabiter en bonne intelligence. Je n’ai pas besoin de renier l’une pour faire exister l’autre. Cette cohabitation fait de moi quelqu’un d’unique. Et cela se reflète, dans mon cas, dans mes choix vestimentaires : un tailleur très sérieux peut être accessoirisé avec un magnifique collier en bois. Un legging se marie très bien avec une tunique en pagne. Le simple fait d’être ce que je suis suffit à valoriser ma culture. "Exprimer vos pluriels, éveiller la reine qui est en vous, c’est le leitmotiv de Culturefemme" ».Et parce que les femmes doivent aussi « travailler en complémentarité avec l’homme », Culturefemme décortique aussi l’actualité de "L’homme CF". Y figurent notamment « ceux qui nous ont tapé dans l’œil pour leurs parcours et leurs engagements ». Récemment le jeune Ali Soumaré, tête de liste PS en Val d’Oise, ou l’acteur américain Blair Underwood qui vient d’ouvrir un centre de soins pour les personnes séropositives dans son pays.Une équipe d’une dizaine de personnes s’est fédérée autour du concept Culturefemme dont le public est très large et devraient attirer d’éventuels annonceurs. Trois mille visiteurs par jour dont 20% sont des hommes et 20 autres sont autres qu’afro-antillais. Cet intérêt n’étonne pas Julienne Minsili Zanga. « Je suis internaute et 99% des sites que je visite sont destinées à des femmes blanches, mais je m’y retrouve très bien en tant que femme et maman, « pour l’instant », de trois enfants de 13, 5 et 2 ans.<p style="text-align:left;"><img src="http://www.afrik.com/IMG/jpg/culturefemme.jpg" alt="culturefemme.jpg" /></p>Julienne Minsili Zanga a bien évidemment mis entre parenthèses l’écriture au profit de Culturefemme. « J’ai besoin d’écrire ». Si le site est chronophage, il est aussi un bon moyen de répondre à cette urgence . « Quand un sujet me touche, il faut que j’écrive tout de suite ». Fonctionnaire dans l’administration française, la responsable de Culturefemme consacre ses soirées et ses week-ends à son bébé virtuel.A l’image de Julienne Minsili Zanga, fashionista assumée, au plus près de ses racines africaines - elle rentre dans son Cameroun natal le plus souvent possible, et très à l’aise dans sa patrie d’accueil, Culturefemme s’affirme comme un webzine à la fois authentique et actuel au service de la pluralité des femmes afro et de tous ceux qui souhaitent s’informer tout simplement !Photo : Culturefemme - DR/Malher</div>Libre d’écrire: Portrait de Marie NDiaye, Lauréate du Prix Goncourt 2009https://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/libre-decrire-portrait-de2009-11-04T12:23:42.000Z2009-11-04T12:23:42.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div><a href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/11/03/marie-ndiaye-prix-goncourt-une-force-de-l-ecriture_1261954_3260.html#ens_id=1237690" target="_blank">LE MONDE</a>Raphaëlle Rérolle| 03.11.09 | 10h59<p style="text-align:left;"><img src="{{#staticFileLink}}3438855625,original{{/staticFileLink}}" alt="" /></p>A la voir au milieu du tapage, il est clair que Marie NDiaye n'est pas seulement une femme réservée, mais quelqu'un qui possède de véritables réserves: un précieux gisement de calme, de force et de détermination. Ni la tempête déclenchée par l'annonce du prix Goncourt, qui lui a été décerné le 2 novembre, ni la joie de son entourage, ni l'excitation de ceux qui cherchent à l'approcher, rien ne semble pouvoir lui faire perdre son sang-froid. Dans le restaurant parisien Drouant, où sont traditionnellement proclamés les résultats, puis chez Gallimard, son éditeur, elle conserve sa sérénité. Un sourire mystérieux, des gestes retenus et cette manière simple, gracieuse de chercher ses mots, d'accepter les silences.Ainsi en va-t-il et depuis très longtemps – depuis toujours peut-être : Marie NDiaye suit son propre chemin, comme traversée par un invisible fil à plomb. Sans brusquerie, sans fièvre apparente, mais sans fléchir, quels que soient les obstacles. "Avec opiniâtreté", dit-elle, en évoquant son parcours d'écrivain. C'est en cela que l'attribution du Goncourt à son dernier roman, Trois femmes puissantes, lui semble "importante", selon ses mots : "Je crois que ce prix récompense vingt-cinq ans de travail plus qu'un livre." Elle parle d'une voix douce, perchée sur le bord d'un fauteuil en cuir rouge, dans le bureau d'Antoine Gallimard, PDG des éditions du même nom.Mince et vêtue de couleurs sombres, pantalon noir et veste grise, elle paraît beaucoup plus jeune que ses 42 ans. Son œuvre, pourtant, a pris une longueur d'avance sur ce physique juvénile: douze romans et recueils de nouvelles, six pièces de théâtre (dont deux avec Jean-Yves Cendrey, son mari, écrivain lui aussi) et un scénario coécrit avec la cinéaste Claire Denis, pour un film à paraître en 2010. Sans compter un roman destiné à la jeunesse et une autre récompense de taille : le prix Femina, obtenu en 2001 pour son roman Rosie Carpe, paru aux Editions de Minuit.C'est que la route est déjà longue, pour celle qui fut élevée avec son frère aîné Pap – devenu historien, maître de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) – dans un pavillon de la banlieue parisienne. La mère est enseignante. Le père, sénégalais, a quitté le domicile familial, puis la France, quand Marie était encore bébé. Une enfance "normale", avec des vacances en Beauce, région d'origine du côté maternel, et une excellente scolarité. Mais, contrairement à son frère, qui a intégré Normale Sup, la jeune fille refuse d'entreprendre les études supérieures vers lesquelles tout semblerait la pousser. "J'étais destinée à suivre une hypokhâgne, des études de lettres très supérieures, se souvient-elle, mais cela ne m'intéressait pas. Le fait que cela semble la voie nécessaire, idéale et presque unique a sans doute joué dans mon retrait. Il était dans mon tempérament de faire contre… Et puis je ne voulais pas de la course à l'excellence. En première, mon professeur de français voulait me présenter au Concours général, mais j'ai dit non merci." Ce qu'elle désire, et de toutes ses forces, c'est être écrivain – uniquement cela. Il ne s'agit pas d'un vœu pieux, ou d'une chimère d'adolescente, mais d'une réalité très concrète. En 1985, alors qu'elle est élève de terminale, elle se risque à envoyer son premier manuscrit à Jérôme Lindon, patron des prestigieuses Editions de Minuit. Séduit par son écriture très affirmée, l'éditeur accepte aussitôt ce texte, qui paraîtra sous le titre Quant au riche avenir.Aujourd'hui, Marie NDiaye affirme avoir une pensée pour cet homme (mort en 2001) et pour son "grand talent de lecteur". Suivront plusieurs autres ouvrages, quelques bifurcations éditoriales (son deuxième roman, Comédie classique, est paru chez POL en 1988 parce que Lindon ne voulait pas le publier tel quel) et jamais d'autre métier que celui d'écrivain, même lorsque les contraintes matérielles se faisaient plus palpables.De livre en livre, son univers se précise. On y retrouve l'étrangeté de l'inspiration, la beauté de la langue et, très souvent, l'angoisse d'un monde où règnent la folie et la peur des faux-semblants. Pour la première fois, dans Trois femmes puissantes, l'Afrique apparaît en majesté dans les trajectoires de ses personnages. Néanmoins et même si elle le regrette, l'écrivain se sent "totalement étrangère" à ce continent où elle n'a passé que trois semaines de sa vie (dont seulement deux au Sénégal). "Quand je rencontre des Français qui ont vécu longtemps là-bas, dit-elle, je sens qu'ils ont en eux plus d'Afrique que je n'en aurai jamais. Il est trop tard." Sans nouvelles de son père depuis plusieurs années, Marie NDiaye ne sait même pas s'il est au courant pour le Femina. Quant au Goncourt… Si la récompense lui fait plaisir, c'est par la liberté qu'elle procure. "Tout a changé pour moi avec le Femina. Je suis passée de 10 000 exemplaires vendus à 80 000, ce qui signifie deux ou trois ans de liberté. Pour un écrivain, l'argent se transforme en temps." Mais le succès recèle d'autres avantages, découverts avec Trois femmes puissantes. "Quand j'entre dans un magasin et que le vigile me dit avoir aimé mon livre, c'est une chose qui me touche, affirme-t-elle. Cela signifie que des gens qui n'auraient jamais été mes lecteurs auparavant le sont devenus." Elle ajoute: "Je n'aurais pas pensé cela il y a vingt ans. A l'époque, j'estimais que la vraie littérature était réservée à un nombre limité de lecteurs, mais on devient plus fin, en vieillissant!"Pour le reste, les honneurs et la gloire, elle relativise. Sitôt retournée à Berlin, où elle vit avec son mari et ses trois enfants, le Goncourt ne signifiera plus grand-chose, aux yeux de son entourage immédiat. "Les gens que je croise tous les jours ne savent pas ce que c'est, observe-t-elle. Imaginez qu'un écrivain allemand vive dans le même immeuble que vous, à Paris. S'il obtenait un prix, vous ne le sauriez sans doute pas…" De quoi, peut-être, la mettre à l'abri des sollicitations envahissantes, comme des risques de dispersion. Et de quoi garantir aussi sa liberté. "Ne dépendre que de soi, disposer de son temps, vivre là où on le désire", affirme-t-elle. Avec Jean-Yves Cendrey et leurs enfants, Marie NDiaye a déjà déménagé de nombreuses fois, passant de région en région, de pays en pays, de l'Espagne à l'Italie, aux Pays-Bas, à la France ou à l'Allemagne. Comme s'il s'agissait avant tout de ne pas s'endormir, de ne jamais prendre racine – à aucun prix.</div>Elections en Afrique : la France, neutre le jour, marraine du désordre la nuithttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/elections-en-afrique-la2009-10-10T17:33:24.000Z2009-10-10T17:33:24.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://www.afrik.com/article17563.html" target="_blank">AFRIK.COM</a><b>C’était la faillite des régimes des partis uniques qui avait conduit, dans les années 90, de nombreux pays africains à prendre l’engagement de réécrire leurs constitutions pour s’ouvrir à l’alternance par des élections démocratiques. L’objectif était de créer un environnement favorable à l’exercice de la diversité, au triomphe du consensus et à un véritable décollage économique, avec et pour les peuples. Vingt ans après, le bilan n’est guère brillant. C’est le désastre. L’euphorie s’est faite dribbler par la désillusion, et l’espérance par l’incertitude.</b>Dans la quasi totalité de nos pays, particulièrement ceux ayant eu la malchance d’avoir été colonisés par la France, on assiste à d’horribles mascarades électorales. Ici, c’est le fils qui succède au père dans des conditions rocambolesques. Là, c’est un militaire qui arrache le pouvoir par la force avant de se faire élire par la fraude. Ailleurs, c’est un vieil autocrate qui subtilise, par voix référendaire, le suffrage de son peuple pour se faire tailler sur mesure une Constitution lui donnant droit à des mandats sans limite. Ce sont là les "prouesses" du beau continent où les pays respectueux des règles du jeu démocratique sont plutôt rares.L’élection présidentielle que vient de connaître le Gabon est l’une de ces épisodes désolants de la politique en Afrique. Ali Bongo succède à Omar Bongo. Demain, ce sera, peut-être, Karim Wade au Sénégal ou Gamal Moubarack en Egypte. Pourquoi pas ? Si ça a marché pour Joseph Kabila au Congo Kinshasa et Faure Gnassingbé au Togo ? Les Africains ont des soucis à se faire, face à l’émergence de cette Afrique des princes. Quand on sait que l’adage "Tel père, tel fils" n’est démenti que dans un cas sur mille, on ne devrait assister qu’à la réincarnation des vieilles dictatures dans des corps rajeunis.Au Gabon, les barbouzes de la Françafrique – Robert Bourgi en est l’un des plus détestables – ont été très actifs. Les électeurs, ne voulant pas voir s’envoler l’unique opportunité de changement que leur offrait la mort de l’émir Omar, ont violemment protesté dans la limite du possible. Mais ils ont juste eu la force de conspuer la France et de dénier la légitimité d’Ali Bongo. Pas plus. L’opposition n’ayant pas préparé sa monture pour pousser loin le mouvement de la contestation. Finalement, le peuple gabonnais va faire avec un président au rabais (41,73%.... ?) en qui transparaît une âme de laquais. Ce que Paris veut sous le ciel d’Afrique, Dieu le veut. Et, comble de paradoxe, l’Union Africaine y souscrit docilement. Elle ne prend jamais à contre-pied les turpitudes de la Françafrique sur le continent.<b>La France avide de ressources</b>La France, il faut le reconnaître, a amorcé son déclin et est désormais un pays en voie d’appauvrissement . Il lui faut maintenant trouver les ressources pour nourrir les ambitions de sa puissance décadente. D’où ce pillage massif du continent à qui elle prend beaucoup trop, en tout cas plus qu’elle ne lui donne. Mais en spoliant les Africains, en leur imposant des présidents qui n’ont aucun soutien populaire, les prédateurs français finiront par transformer les oppositions africaines,majoritairement pacifiques, en mouvements de Libération nationale.Ils devront par conséquent se préparer à affronter la une nouvelle francophobieSi la France s’immisce avec mépris et arrogance dans nos affaires, si ses avocats opportunistes, "envoyés très spéciaux" de l’Elysée, se glissent dans nos urnes pour en sortir des présidents impopulaires, c’est parce que le terrain s’y prête. Dans cette tragédie, les élites intellectuelles et politiques africaines ont elles aussi leur part de responsabilité. Elles pêchent par manque de vision, de stratégies communes et surtout à cause des dérives partisanes. Pendant combien de siècles encore les Africains devront-ils se laisser manipuler. C’est la principale interrogation des peuples à qui la France dénie tout droit de choisir et de vivre libre. Cette France-là, la France des Robert Bourgi, mérite d’être crouée pour racisme, fourberie et opportunisme.Kodjo EPOUWashington DC (USA)</div>LES ENFANTS DU BLANC - Un autre côté pervers du Colonialisme en Afrique, Une levée de voile sur un sujet tabou : celui des colons qui firent des enfants aux jeunes femmes...https://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/les-enfants-du-blanc-un-autre2009-10-10T02:50:01.000Z2009-10-10T02:50:01.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://www.doc-grandecran.fr/film.php3?id_article=75" target="_blank">Les Enfants Du Blanc</a>Enfants du blanc (Les)Bouyain, Sarah<p style="text-align:left;"><img src="http://www.doc-grandecran.fr/IMG/artoff75.jpg" alt="artoff75.jpg" /></p>“Ma grand-mère est née en 1920, dans l’actuel territoire du Burkina Faso, de la rencontre d’un militaire colonial français et d’une jeune fille africaine. Les enfants du blanc s’appuie sur la relation que j’entretiens avec son histoire. La découverte du destin singulier de la minorité métis à laquelle elle appartient, depuis la réquisition des mères, l’abandon par les pères jusqu’au placement obligatoire dans les orphelinats, me renvoie à mon propre métissage.”Sarah BouyainSarah Bouyain adopte pour un sujet personnel une forme cinématographique très rigoureuse, la qualité des plans et la justesse des entretiens, la maîtrise de la construction font de ce film pudique un plaidoyer exemplaire.Voir Le Film Ici-bas:<div><object width="480" height="365" data="http://www.dailymotion.com/swf/xc1id&related=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="allowScriptAccess" value="never" ></param><param name="allowNetworking" value="internal" ></param><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/xc1id&related=0" ></param><param name="allowFullScreen" value="false" ></param><embed wmode="opaque" src="http://www.dailymotion.com/swf/xc1id&related=0" type="application/x-shockwave-flash" width="480" height="365" allowscriptaccess="never" allownetworking="internal"></embed></object> <br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xc1id_les-enfants-du-blanc">LES ENFANTS DU BLANC</a></b><br /><i>Uploaded by <a href="http://www.dailymotion.com/sweetjam">sweetjam</a>.</i></div></div>A French Revolution in New York City's Public Schoolshttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/a-french-revolution-in-new-52009-10-06T00:25:24.000Z2009-10-06T00:25:24.000ZNew York in Frenchhttps://newyorkinfrench.net/members/NYIF<div>With globalization a fact, and cultural diversity an ever-increasing reality, New York’s public schools have opened themselves up to the learning of foreign languages but also to the teaching of traditional core content areas in a language other than English. According to the New York Department of Education, students who will speak a second language will be better prepared to succeed in a multicultural world and will be able to preserve their cultural heritage. Since 2005, new programs in the French language have emerged en force in the public schools. The impetus that created the rapid success of these programs is a result of the synergy between multiple partners—French, Francophone, and Francophile. These actors have offered an alternative to parents who seek not only to offer an economically feasible solution for a dual English-French education, but also a more diverse choice in their children’s education.
The French Government, through its Embassy, American foundations such as FACE (French-American Cultural Exchange) and the Alfred & Jane Ross Foundation, Grand Marnier Foundation, as well as the parent association Education Française à New York (EFNY) and the Friends of New York French-American Bilingual and Multicultural Education are amongst those institutions that have grasped the importance of dual language education and have consolidated their efforts to work with the city’s public schools.
The Cultural Services provides the text books and offers trainings and workshops for the professors; additionally, the Cultural Services contributes logistical and financial aid to the schools. The parent association EFNY serves as both the go-between between the schools, the parents and the Cultural Services and the spokesperson for the Francophone families in New York. EFNY’s numerous initiatives facilitated the relationship between the Department of Education and the Francophone families. The Alfred & Jane Ross Foundation has brought its financial support and expertise in the development of innovative programming and pedagogy. New partners are also joining us in this initiative: the Québec Government Office, the Association catholique des Sénégalais d’Amérique (ASA) and multiple active members of the Haitian community. Almost 700 students are enrolled in one of these programs in New York. Over 1,000 students are expected for the 2009-2010 school year. The curriculum and pedagogy of each program varies from school to school: dual-language classes, after-school classes, heritage classes and preparations for the GED exam.
<u><b>A – Twenty dual-language classes –</b> The students are between 5 and 10 years old.</u>
In September 2009, six New York public schools opened their doors to bilingual classes (French-
English). The schools are PS125 (Harlem), PS58 (Caroll Gardens - Brooklyn), PS73 (Bronx), CIS22 (Bronx),
PS84 (Upper West Side)., and <a href="http://www.newyorkinfrench.net/group/frencharoundastoriaqueens" target="_blank">PS151</a> in Woodside (Queens). In the Fall of 2009, these schools opened a total of 20 classes, serving more than 500 students. In just two year’s time the programs increased enrolment nine-
fold! These immersion classes in French and English are geared toward Francophones, Anglophones and bilingual students, as well as students who speak little or no English. Each individual school assures its own individual enrolment. These classes join more than 70 other dual language programs (Spanish, Chinese, Russian, Haitian Creole and Korean) financed by the city of New York. A new public school will offer a French program in September 2010: PS84 in <a href="http://www.newyorkinfrench.net/group/frenchinwillyburg" target="_blank">Williamsburg</a> (Brooklyn). For information and donations, visit <a href="http://www.newyorkinfrench.net/page/french-goes-public" target="_blank">http://www.newyorkinfrench.net/page/french-goes-public</a> or join the <a href="http://www.newyorkinfrench.net/group/createafrenchprogram" target="_blank">Create a French Program</a> group
<u><b>B – Eight after-school French programs –</b> The students are between 5 and 13 years old.</u>
The parents of the students of EFNY (Education Française à New York) propose after-school and extra-curricular French programs in multiple public schools. Following the initiative of a small group of Francophone and Francophile parents dedicated to the French language and Francophone cultures, the EFNY became an official entity in 2005. EFNY’s goal is to share the French language with their children and to offer financially feasible options of educating their children in French. The after-school classes take place in the public schools under the supervision of volunteers taking part in the FLAM committee. These programs benefit from funding from the French government (FLAM, Français Langue Maternelle), which the EFNY obtained of its own accord. The public schools contribute the classroom spaces to EFNY. These factors (the organization of EFNY parents and volunteers, free classroom space, FLAM funds) allow the after-school program to keep their operational costs relatively low. There exist seven locations for the after-school programs: PS234 (Tribeca), PS41 (Greenwich Village), PS363 (East Village), PS58 (Carroll Gardens), PS10 (Park Slope), PS59 (Midtown East), PS 84 (Upper West Side) and PS 183 (Upper East Side).
This program serves about 200 students, who are for the most part French. For information and donations, visit <a href="">www.efny.net</a>" target="_blank">http:<a href="http://www.efny.net">www.efny.net</a> or join their <a href="http://www.newyorkinfrench.net/group/efny" target="_blank">group</a> on this website.
<u><b>C - Six French Heritage Language Programs–</b> The students are between 5 and 18 years old.</u>
The French Heritage Language Program (FHLP) is piloted by the French Embassy in partnership with the Alfred & Jane Ross Foundation. The generous support of several other foundations as well as individuals throughout New York also enables the FHLP to offer French classes to children of Francophone families, who are recently immigrated to the United States. FHLP was created to promote and enrich heritage language learning of French and to encourage the learning of French and Francophone cultures by students of Francophone origin in the New York public schools. The primary objective is to promote bilingualism by helping students maintain and develop solid competency in French in order to perpetuate the connections with their countries of origin, while improving their chances of success and integration into American culture and society. The goal is to develop and affirm the linguistic, professional and personal development of each student so as to affirm the student’s identity and encourage the confidence of the immigrant students as they transition into their new environment. In New York, 110 students currently participate in this program in six locations: Brooklyn International HS, Bronx International HS, International HS at Prospect Heights (Brooklyn), International HS at Lafayette (Brooklyn), International Community HS (Bronx) and PS125 (Harlem). An intensive summer camp, offered in July, is also associated with the program. Fun pedagogical activities enable the students to improve their reading, writing, speaking and listening skills. Field trips to art museums, Francophone institutions, guest speakers, films, dance and theater workshops, as well as a one-week trip to Québec, almost fully financed by philanthropists, also renders this program exceptional. The French Heritage Language Program also has as its objective to create pedagogical materials specially adapted to the teaching of French as a heritage language, implemented in the New York classrooms, and also available online for programs throughout the country to adapt to their own needs. For information and donations, visit <a href="http://facecouncil.org/fhlp" target="_blank">http://facecouncil.org/fhlp</a>
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<b>D – A new charter school will open in September 2010:</b> The New York French-American Charter School - NYFACS
PRINCIPLES: Open to everyone, Free, Charter School, Open to the world, Bilingual / biliterate, Teaching from multiple points of view, Focused on the individual, Small classes, Flexible learning environment, Designed for excellence, High academic standards. The Best of Two Educational Systems: NYFACS incorporates both the American and French approaches toward learning by taking the best from each and creating an educational system that is better than its parts. From the French system we take: Rigor, Structure, Inductive reasoning approach to teaching, A deeper approach to topics studied, In-depth study of grammar and analysis of language, Emphasis on method, organization, and neatness. From the American system we take: Flexibility, Constructivist approach to student-oriented learning, Broader approach to topics studied, Emphasis on individual thought and creativity, Attention to individual learning styles as well as learning disabilities, Large opportunity for participation in student affairs and activities. Teachers teach in their native language and thus teach their culture. History class becomes a true vehicle in teaching a world view. Students study the history of their countries with a native viewpoint, thus not only reinforcing their own identity but also inviting all students to analyze and compare points of view. NYFACS is not only a combination of these two systems, it is a living, breathing, multicultural environment in which students grow up free from the prejudices that often bind people who have been raised in an insular environment with only one world view and approach to education. Our students become well-educated, true citizens of the world. For information and donations, visit <a href="http://www.nyfacschool.org" target="_blank">http://www.nyfacschool.org</a> or join their <a href="http://www.newyorkinfrench.net/group/NYFACS" target="_blank">group</a> on this website.
<b>
E - Two GED programs in French</b> – The students are between 17 and 21 years old.</u>
The GED (General Educational Development) is an exam enabling students who do not have a high school diploma or a French Baccalauréat to validate their studies so as to earn an equivalency of these degrees.
The preparation for this exam may be prepared at two centers: the Linden Learning Center in Brooklyn and the Jamaica Learning Center in Queens. Almost 250 students enroll in the GED French language preparation courses each year.
<u>
<b>E – An increased need for teachers of French.</b></u>
The need for French teachers has already increased and will continue to do so as new programs open up. In the case of Francophone teachers wanting to teach in these programs, the New York certification and a B.A. diploma of at least four years is often required. For teachers certified outside of the state of New York, it is possible to obtain an equivalency through a strict evaluation administered on a case by case basis by the Department of Education. For more information,visit the <a href="http://www.newyorkinfrench.net/group/teachercertificationinnewyork" target="_blank">Certification</a> group on this website and join the <a href="http://www.newyorkinfrench.net/group/forteachers" target="_blank">For Teachers</a> group.
<u><b>F – French Goes Public</b>, a Franco-American fundraising campaign to support these programs.</u>
Since 2007, at the initiative of Kareen Rispal, Cultural Counselor of the French Embassy in New York, the campaign to raise funds for French Goes Public was launched to support the various French language teaching programs in New York. In France, the Senate, the Ministère de l’Education nationale and the Ministère des Affaires étrangères et européennes quickly contributed their support. The donations of foundations and individual are allowing us to match the contributions coming from France. The website Network for Good enables individuals to safely and efficiently make their donation online. These donations, contributed to the non-profit FACE, are tax-deductible. These donations are used to purchase textbooks and to fund teacher training and workshops. Book banks such as Adiflor and Biblionef, and Canadian book companies and libraries, as well as book donations from Francophile New York friends also assure that the classrooms meet their needs. Donate <a href="http://facecouncil.org/donation/index.html">here</a>
Fabrice Jaumont<a href="{{#staticFileLink}}3438855401,original{{/staticFileLink}}">Note sur les ecoles publiques de New York.pdf</a><a href="{{#staticFileLink}}3438855537,original{{/staticFileLink}}">Notes sur les ecoles privees de New York.pdf</a></div>RENCONTRE VOILANEWYORK SPECIALE AFRIQUE JEUDI 8 OCTOBRE AU SHRINEhttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/rencontre-voilanewyork2009-09-26T21:45:16.000Z2009-09-26T21:45:16.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://www.voilanewyork.com/mvnforum/viewthread?thread=11322">http://www.voilanewyork.com/mvnforum/viewthread?thread=11322</a>-------------------------------------------Bonjour à tous !Nous avons le plaisir de vous annoncer que notre prochaine Rencontre sera placée sous le soleil de l’Afrique !Elle aura lieu :* le jeudi 8 octobre 2009* au Shrine, (2271 Adam Clayton Powell / 7th Avenue, entre 133th et 134th Streets, là où il est écrit “Black United Fun Plaza”). A un bloc du métro !* tél (212) 690-7807* à partir de 18h30 jusque vers 23h… et au delà !* formule "Cash Bar" habituelle (chacun paye ce qu'il consomme)* s’y rendre : métro ligne 2, 3, B @ 135th Street / bus ligne M2Les propriétaires, Sivan et Abdel Kader, nous réservent l’espace jusque vers 23h.Les charmantes Céline et Melissa assureront le service ! N’oubliez pas le pourboire aux serveurs !!!MUSIQUE :* Diabatela Griots du Burkina Faso joueront de 19h à 20h/20h30.* Mailingani (musiciens originaires du Burkina, du Mali, du Sénégal, et de la Côte d’Ivoire), occuperont la scène de 21h à 22h/22h30 environ.* Le DJ Kerozen assurera l’ambiance musicale durant toute la soirée.MENU :Outre le menu classique, vous pourrez déguster des plats aux épices typiquement africaines, concoctés par le cook Kimani :* Harlem Fish* Afro Chicken* Kalizeta* PatindbaBOISSONS :Le bar dispose d’un large choix de boissons “classiques” (bière, vin, alcools divers, coca, jus de fruits, etc), mais vous pourrez savourer de bons petits cocktails réalisés devant vous, tels que :* Afro-Trip* Roofo-Roofo* Hamlaoui Purple Rainou commander des shots répondant aux noms de :* Naaba (vodka, chambord, ananas)* Sankara (vodka, grand marnier, chambord, citron vert)* Mossi (tequila, triple-sec, orange et citron vert)* Dogon (vodka citron, frangelico, sucre)* Shrine (vodka orange, campari, triple-sec, orange et citron vert)(deux shots commandés en même temps pour le prix de $5 chaque, au lieu de $7)Offre Special VoilaNewYork : de 18h30 à 19h30, le cocktail Afro-Trip sera facturé $9 au lieu de $10.Francophones et francophiles, nous vous attendons très nombreux !!! N’hésitez pas à faire passer l’information autour de vous.Merci d’indiquer votre intention de présence (en cliquant sur la touche “Répondre à ce message").A très bientôt !AmicalementBrigitte----------------------------------------</div>Tintin au Congo, la litterature, entre liberte d'expression et lutte contre le racisme.https://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/tintin-au-congo-la-litterature2009-09-01T18:58:19.000Z2009-09-01T18:58:19.000ZLouise Mathieuhttps://newyorkinfrench.net/members/LouiseMathieu<div><b>Tintin au Congo, trop offensant pour être lu ?</b><p style="text-align:left;"><img src="{{#staticFileLink}}3438854826,original{{/staticFileLink}}" alt="" /></p>C’est en tout cas ce qu’a décidé l’équipe de la Brooklyn Public Library de New York, en ôtant l’ouvrage des rayons en libre accès, suite à la plainte de l’un des mécènes de la bibliothèque en question.Les accents racistes de cet album d’Hergé, (très) daté du début des années 30, à l’époque ou le Congo était colonisé par la Belgique, avaient déjà fait parler de lui. Plusieurs procès avaient en effet été intentés en Belgique ainsi qu’en Angleterre pour empêcher la diffusion de cette BD.Comment accueillir cette décision prise par une librairie publique, par ailleurs située dans un quartier majoritairement noir de New York de retirer cet ouvrage de ses rayons ?Certains rappelleront que Mein Kampf est, à ce jour encore, en libre accès dans cette même librairie et prôneront alors la liberté d’expression et le libre arbitre individuel; d’autres argueront qu’il est nécessaire de protéger les jeunes de certaines lectures, ou du moins, d’encadrer celles-ci. Pour d’autres, adoptant pour une position plus consensuelle, sa place en librairie est nécessaire pour le témoignage qu’il offre d’une certaine mentalité colonialiste, de l’emprise d’un certain milieu intellectuel dans ce racisme des années coloniales, et par la même, du chemin qui a été parcouru jusqu’alors.Un rayon spécifique à ce type d’ouvrage peut alors être envisagé.Mais un mot de l’éditeur, en début d’ouvrage, ne serait-il pas des plus nécessaires et opportuns pour les prochaines éditions, afin de clarifier sa démarche et celle des diffuseurs ?</div>Biographie de MALIKA ZARRAhttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/biographie-de-malika-zarra2009-08-26T05:05:06.000Z2009-08-26T05:05:06.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://malikaza.ipower.com/index.htm" target="_blank">MALIKA ZARRA</a>Malika Zarra est une artiste engagée, ayant sa propre couleur musicale. Auteur, compositeur, interprète, elle décide de vivre aujourd’hui à New-York, où elle s’impose rapidement dans le milieu du Jazz et de la World Music.Mêlant le jazz et la musique traditionnelle marocaine, elle n’hésite pas à chanter en arabe, en français et en anglais. S’inspirant de l’héritage de sa culture marocaine, des musiques Chaabi, Berbère et Gnawa, son timbre de voix et ses sonorités originales composent son identité, symbolique d’une rencontre de l’Orient et l’Occident.De cette fusion, Malika Zarra se fait connaître comme artiste de la nouvelle vague du « jazz oriental ». Elle se produit sur de nombreuses scènes en France et à New York, au Festival L’esprit Jazz de St Germain, Sunside, Baiser Salé, Cité de la Musique, Joe’s Pub, SOB’s, Jazz Festival at Untermeyer Park, Europa Club, Enzo’s Jazz Club, Riverbank State Park, Zinc Jazz Club, Knitting Factory, Ballatou Montréal, Makor, Brooklyn Museum …Née dans le sud Marocain, elle grandit en France. D’abord musicienne, elle prend rapidement des cours au conservatoire et s’oriente vers le Jazz. Le Jazz est son univers premier. La liberté qu’elle y trouve l’encourage à créer et écrire ses propres musiques. Son identité artistique se révèle quand elle décide de chanter dans sa langue maternelle, l’arabe et de rechercher la fusion des styles musicaux, le jazz, la soul et la musique nord africaine.En 1996, c’est la rencontre avec New-York, une étape décisive dans la carrière de Malika Zarra où elle découvre la liberté de création musicale qu’elle recherche depuis longtemps. De là va naître une nouvelle source d’inspiration qui ne la quittera pas. En 2004 elle décide de quitter Paris pour s’y installer permanemment.Malika Zarra se présente régulièrement sur les nombreuses scènes de New-York où très rapidement elle s’impose dans le milieu du Jazz et de la World Music. Elle collabore avec plusieurs artistes américains comme Tommy Campbell, Makoto Ozone, Lonnie Plaxico, Brahim Fribgane, Michael Cain, Jason Lindner, Omer Avital, James Hurt, Jacques Schwarz-Bart, Francis M’Bappe, Miles Griffith, Keith Carlock, David Gilmore, Harvey S, Kenny Davis, Jerome Harris, Oz Noy, Gino Sitson, Francis Jacob, Mamadou Ba, Harvey Wirht…C’est à New York qu’elle enregistre son premier album : « On The Ebony Road ».Sa musique nous emmène là où l’horizon est plus vaste, ces paysages presque mystiques du Maghreb. Ses voyages évoquent le désert si souvent présent dans l’imaginaire des hommes. Par les rythmes Gwana, sa musique nous transporte dans la transe, vers une ivresse de l’âme. Malika Zarra, artiste complète, se risque à toutes les émotions qui nous désorientent. D’une voix envoûtante, elle nous charme de ses sonorités nouvelles et nous souffle les intonations des chants des femmes berbères.Au-delà de son style original, sa musique s’oppose fermement aux délimitations des espaces, à l’uniformisation des hommes. L’être qu’elle décrit à travers ces textes est un voyageur, un nomade qui nous amène à rechercher au fond de nous-mêmes le cœur des autres. Les cultures aussi multiples que les hommes sont pour elle des forces puissantes et servent à révéler la richesse des hommes.<p style="text-align:left;"><img src="http://www.malikazarra.com/Images/05_Gal1.jpg" alt="05_Gal1.jpg" /></p></div>"Retour à Gorée" à New York City, 28 août 2009, 8:30 PM, Riverside Theatrehttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/retour-a-goree-a-new-york-city2009-08-19T04:26:39.000Z2009-08-19T04:26:39.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://www.retouragoree.com/index.html">http://www.retouragoree.com/index.html</a>"Retour à Gorée" raconte le périple du chanteur africain Youssou N'Dour sur les traces des esclaves noirs et de la musique qu'ils ont inventée : le jazz. Son défi : rapporter en Afrique un répertoire de jazz et le chanter à Gorée, l'île symbole de la traite négrière, en hommage aux victimes de l'esclavage. Guidé dans sa quête par le pianiste Moncef Genoud, Youssou N'Dour parcourt les Etats-Unis et l'Europe. Accompagnés par des musiciens d'exception, ils croisent de nombreuses personnalités, et créent, au fil des rencontres, des concerts et des discussions sur l'esclavage, une musique qui transcende les cultures.D'Atlanta à New Orléans, de New York à Dakar en passant par le Luxembourg, les chansons se transforment, s'imprègnent de jazz et de gospel. Mais déjà le jour du retour en Afrique approche et beaucoup reste à faire afin d'être prêt pour le concert final..."Showing Friday, August 28th, 8:30 PM: <a href="http://www.theriversidechurchny.org/theatre/programs.php?p=african" target="_blank">The Riverside Theatre</a><p style="text-align:left;"><img src="http://www.retouragoree.com/image/bg_index.jpg" alt="bg_index.jpg" /></p></div>Razia Said at Joe's Pub, NYC, Saturday August 15, 2009https://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/razia-said-at-joes-pub-nyc2009-08-04T13:52:38.000Z2009-08-04T13:52:38.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div>Source: <a href="http://www.joespub.com/component/option,com_shows/task,view/Itemid,40/id,4683" target="_blank">Joe's Pub Web Site</a>Born in Madagascar, Razia began singing for her family at the age of three, listening to what she calls “a very funky mix of music, including traditional Malagasy music, the Beatles, Bob Marley, James Brown and Fela Kuti.”At age eleven, Razia left Madagascar to join her mother in Gabon, West Africa, where Razia joined the local church choir. She was sent to boarding school in France, where she played guitar and sang with friends. Seeking stability, she obtained her doctorate in pharmacy in France, then lived in France, Italy, Bali and Ibiza, including stints in Australia as a model. When she fell in love and moved to New York, she began to perform at several of the city’s well-known clubs, including Joe’s Pub“All of my travels have provided different inspirations that can be heard through my music,” she says now. “My sound is culturally eclectic and appeals to a multiethnic audience. I enjoy merging different musical styles together.” Razia’s seductive melodies, combined with ethnic drumbeats and percussions, attract world fusion audiences. And running through her sound is a spirit that honors her Malagasy, Afro-Arabic and Indian heritage. Seeking to raise awareness of the critical problem of climate change in her native Madagascar, singer Razia Said is releasing a collection of original songs, entitled Zebu Nation, on May 21, 2009. This long-awaited CD, which follows her warmly received debut album, Magical (2005), slithers effortlessly between jazz and R&B with rhythms that grab the listener. Critic Bill Wahl wrote of Razia in Jazz & Blues, “Like Sade she has a very smooth voice, and is quite sensual, but the world rhythms add a whole different dimension to her music.<p style="text-align:left;"><img src="http://www.joespub.com/images/artists/3006/photos/small/_MG_7397.jpg" alt="_MG_7397.jpg" /></p>Visit her myspace page at:<a href="http://www.myspace.com/raziasaid">http://www.myspace.com/raziasaid</a></div>African Film Festival - New York City 2009https://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/african-film-festival-new2009-07-25T13:39:11.000Z2009-07-25T13:39:11.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div><p style="text-align:left;"><img src="http://www.africanfilmny.org/festival/images/AFF-color-logo.jpg" alt="AFF-color-logo.jpg" /></p><b><u>KIDflix Film Festival</u></b>Fulton Park, Brooklyn (Stuyvesant St. & Fulton St.)Rain Date: The following Saturday nightFridays August 7, 14, 21, 28 - 7:30 pmPresented in collaboration with the Museum of Contemporary African Diasporan Arts (MoCADA), KIDflix guarantees four evenings of entertaining and educational films for kids and families in Brooklyn’s Fulton Park. This year’s film screenings include music, documentaries, works by local filmmakers and as always, the grand finale screening of The Wiz, complete with a costume and dance contest! Come as your favorite Wiz character for costume contest.<b><u>Family Day Celebration</u></b>Governors Island, Manhattan(directions)Saturday, August 8, 12:00pm–5:00pmRain date: Sunday, August 9, 12:00pm - 5:00pmDownload Governors Island 2009 flyer: <a href="http://africanfilmny.org/festival/pdf/AFF%20Summer09%20Governors%20Island%20inside.pdf" target="_blank">INSIDE</a> / <a href="http://africanfilmny.org/festival/pdf/AFF%20Summer09%20Governors%20Island%20outside.pdf" target="_blank">OUTSIDE</a>The sights and sounds of Africa are just a three-minute ferry ride away! Please join African Film Festival, Inc. and the Governors Island Preservation and Education Corporation for this exception all day celebration on Governors Island. This event will feature FREE dance classes with world-renowned artists from Brazil, Senegal, and Guinea. There will also be FREE storytelling, double-dutch and quilting demonstrations and workshops. Short African films by emerging directors will be shown continually throughout the day. African food vendors will be on site.<b><u>African Night at St. Nicholas Park</u></b>St. Nicholas Park, Manhattan (135th St. & St. Nicholas Ave.) (directions)Rain venue: The Harlem School of the Arts, 645 St. Nicholas Ave. at 141st St.Wednesday, August 12, 7:30 pmLive Performance: Mandingo AmbassadorsFilm: Sex, Okra and Salted Butter (Mahamat Saleh Haroun, Chad/France, 2008, 81m.)<a href="http://africanfilmny.org/festival/synopsis/okra.html" target="_blank">SYNOPSIS</a><b><u>African Diaspora Celebration</u></b>Great Hill, Central Park, Manhattan, (106th St. and Central Park West) (directions)Saturday, August 15, 7:00 pmRain date: Saturday, August 22, 7:00pmLive Performance: Mouminatou Camara with Seewe African Dance CompanyFilm: Kirikou and the Sorceress (Michel Ocelot, France/Senegal, 1998, 74m.)<a href="http://africanfilmny.org/festival/synopsis/sorceress.html" target="_blank">SYNOPSIS</a>POUR PLUS D'INFOS, VISITEZ: <a href="http://www.africanfilmny.org/aff_fest.html" target="_blank">AFRICAN FILM NY</a></div>January 2008 Article from The Observer: The Local: Big Little West Africahttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/january-2008-article-from-the2009-07-24T05:02:57.000Z2009-07-24T05:02:57.000ZErnest Barthélemyhttps://newyorkinfrench.net/members/ErnestBarthelemy<div><b>By Lysandra Ohrstrom,January 24, 2008 | 8:30 p.m</b><p style="text-align:left;"><img src="http://www.observer.com/files/article/012508_malcolmx_web.jpg" alt="012508_malcolmx_web.jpg" /></p>There are few places left in Manhattan where one encounters a genuine language barrier, and fewer still where the ability to speak the Senegalese dialect, Wolof, is an advantage and, in some cases, a necessity.The block of West 116th Street between Frederick Douglass and Malcom X boulevards, dubbed “little West Africa" by some, is one.“You speak Wolof or French?,” asked the owner of the Darou Market Salam, when I tried to talk to him. He greeted an incoming customer (who also spoke only Wolof) with “As-Salaamu alaikum,” the Muslim greeting meaning "peace be with you." A few shops down the street at the Dibiterie Sheikh restaurant, a Senegalese woman and resident of Harlem grated carrots in the kitchen as she supervised two new young, male employees who arrived from Burkina Faso nine months ago.She struggled to explain that the neighborhood’s character and the restaurant’s clientele remained relatively unchanged since she arrived three years ago, namely West African immigrants, though people outside the community have recently started to catch on.Straddling two neighborhoods and multiple West African cultures, the wide block—which marks the official border between Morningside Heights and Harlem—emerged in the 1980's as the commercial center for immigrants from the Ivory Coast, Senegal, Mali, Burkina Faso, and other Francophone and Muslim countries in Africa.On Wednesday and Thursday mornings this week, most of the shops on 116th Street remained shuttered until noon. Outside the Masjdid al-Aqsa (Holiest Mosque) on Frederick Douglass, a Nigerian vendor selling clothing and prayer rugs embroidered with images of Mecca read the Koran. The Posh Pet shop is across the street from the mosque; and two blocks up on 118th Street, the 15-story SoHa (the quasi-hip name for Southern Harlem coined by, among others, lux-condo developers) building towers above its neighbors.While evidence of Harlem’s gentrification radiates down the surrounding blocks, 116th Street between Frederick Douglass and Malcolm X is lined with at least five West African restaurants and multiple hair salons and markets pre-fixed with the word Touba, the city in central Senegal that is birthplace to the country’s founder. The block is still predominately African-owned, said Oumar Diallo, the manager of the Soukhna restaurant.Ms. Diallo immigrated to New York from Mauritania in 1997, and has run Soukhna since it opened in 2001.“Before, Harlem was a neighborhood with a lot of crime; this whole block was filled with drug dealers,” he recalled as he prepared the restaurant for the flood of spectators he was expecting for the 12 p.m. African Cup match. “Thank God Giuliani cleaned things up down here. Since 116th got safe, business has gotten better and better. 2006 and most of 2007 were the best, but things have slowed down for the past few months, like everywhere else."The downside is that property and products have gotten more expensive in the past few years, Mr. Diallo admitted, though he does not think the terms of the restaurant’s lease will change much when it comes up for renewal at the end of this year.Figures released by brokerages over the past few years would suggest otherwise. The average price per square foot for central and East Harlem condominiums rose 39.5 percent between 2005 and 2006, the biggest increase for a neighborhood in Manhattan, according to Radar Logic’s 2006 market report.Meanwhile, about 4,300 market rate housing units have been built since 2000—out of 4,550 total since 1990—and approximately 1,600 units have been proposed for construction in 2007, according to an August article in The New York Sun. The new residential developments, for the most part, have a quota of affordable or middle-income housing units—SoHa-118 will sell 39 apartments in the $200,000 range.Another recent entrant, the $120 million, 12-story, “green” development, “Kalahari condos," made the misguided attempt to appeal to the ethnic composition of the neighborhood, with African art in the lobby, bamboo-floored apartments, and a building façade adorned with a Ndebele, a tribal design. Since the Ndebele reside in southern Africa, the design scheme probably appeals to West African residents of Harlem about as much as the Caucasian, middle-aged couple pictured on the Kalahari condo’s Web site.Abdou Deme, a 37-year-old taxi driver from Senegal, said he can still afford to live in Harlem with a roommate and send money home to his family, but many other West Africans have been moving to the Bronx because it is impossible to save enough in Manhattan.Mr. Deme comes to the Soukhna restaurant everyday before his shift starts in the evening, but he arrived early on Thursday to watch the match between Guinea and Ghana. Tunisia had played Senegal a day earlier.Since he arrived in New York in 1996 on a tourist visa to try out for American soccer teams, he has not been home to see his family. The “close-knit” community of immigrants—more than half of whom are illegal, estimates Mr. Deme—from Francophone Africa on 116th Street offers some succor, but “11 years is too long not to see your family."Mr. Deme’s green card application was rejected once, and he has stopped trying since an agent at the immigration hotline told him over the phone that the only way for his status to be legalized was to marry a U.S. citizen.“I’m not complaining, I just miss my family so much right now; I talk to them on Skype sometimes and I can see their faces, but it’s just not enough,” he said, mid-way through recounting the tortuous story of his life in America. It involves a three-year stint working at the Gap in Ohio with a fake green card and Mr. Deme testifying in New York City court against the man who sold him the forged documents.“I don’t even know why I’m telling you this. It’s just that the way politicians talk about immigrants now, like we’re not human beings,” he trailed off as two friends approached, greeting him with a fist pound and “As-Salaamu alaikum."“As immigrants we don’t ask for much," Mr. Deme said. "We don’t drink, we don’t steal. All we want to do is work so we can send money home to our families, because there are no jobs with companies in Africa. If you’re family is not in the government, there is no work. Do you think it’s right for someone who has lived here for 11 years and has tried to make money and live the American dream to be rejected for citizenship?”</div>Se tenir au courant en VOhttps://newyorkinfrench.net/groups/francophonafrique/forum/se-tenir-au-courant-en-vo2009-07-23T15:29:54.000Z2009-07-23T15:29:54.000ZLouise Mathieuhttps://newyorkinfrench.net/members/LouiseMathieu<div><b><a href="http://www.jeuneafrique.com/" target="_blank">La jeune Afrique</a></b><p style="text-align:left;"><img src="{{#staticFileLink}}3438854157,original{{/staticFileLink}}" alt="" width="150" height="51" /></p><u><b>Quotidiens sénégalais</b></u><a href="http://www.lesoleil.sn/" target="_blank"><b>Le soleil</b></a><p style="text-align:left;"><img src="{{#staticFileLink}}3438854239,original{{/staticFileLink}}" alt="" width="183" height="43" /></p><b><a href="http://www.lequotidien.sn/" target="_blank">Le quotidien</a></b><p style="text-align:left;"><img src="{{#staticFileLink}}3438854449,original{{/staticFileLink}}" alt="" width="150" height="44" /></p><b><a href="http://www.nettali.net/" target="_blank">Nettali</a></b><p style="text-align:left;"><img src="{{#staticFileLink}}3438854171,original{{/staticFileLink}}" alt="" width="246" height="86" /></p><u><b>Quotidien malien</b></u><a href="http://www.essor.gov.ml/" target="_blank">L'Essor</a><p style="text-align:left;"><img src="{{#staticFileLink}}3438854460,original{{/staticFileLink}}" alt="" width="150" height="45" /></p><u><b>Hebdo satirique marocain</b></u><b><a href="http://www.lecanardlibere.com/" target="_blank">Le canard libéré</a></b><p style="text-align:left;"><img src="{{#staticFileLink}}3438854249,original{{/staticFileLink}}" alt="" width="200" height="69" /></p><u><b>Quotidiens algériens</b></u><b><a href="http://www.lanouvellerepublique.com/site/" target="_blank">La nouvelle République</a></b><p style="text-align:left;"><img src="{{#staticFileLink}}3438854506,original{{/staticFileLink}}" alt="" width="150" height="43" /></p><b><a href="http://www.latribune-online.com/" target="_blank">La Tribune</a></b><p style="text-align:left;"><img src="{{#staticFileLink}}3438854180,original{{/staticFileLink}}" alt="" width="262" height="80" /></p></div>