Do you think you (or your children) can lose your (their) mother tongue after migrating to a different country? Is that a source of concern for you? How do you keep it up? Please, share your experience!Thanks!

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  • Oui, bien sûr, l’on peut la perdre! Pendant la dernière année et demie, je suis en train de rattraper le français, langue que j’ai déjà perdue deux fois! Je suis né à Brooklyn, d’une famille haïtienne, et mon père voulais bien que j’apprenne le français – donc j’avais que deux langues maternelles à cette époque – le créole haïtien et le français. Mais puisque j’avais du mal à supporter mes études à l’école – étant assez faible en anglais – mon père avait dû laisser tomber le français. Donc, de l’âge de 5 ans environ jusqu’à l’âge de 11 ans, je me suis égaré à l’égard du français. Puis, en secondaire j’ai eu l’occasion de reprendre le français comme langue “étrangère” – je l’ai fait, et il n’a fallu que deux mois pour parler couramment, donc ils me considéraient “étudiant ayant français comme langue natale”.

    Ensuite, à l’université, j’ai voulu étudier l’espagnol plutôt, donc j’ai encore laissé tomber le français au profit de celui-là, et j’ai perdu effectivement tout mon français. C’était vraiment un drame – les francophones me parlait, je comprenais presque tout ce qu’ils disaient, et je répondais avec un accent bien francophone, mais c’était tout à fait trompeur puisque je ne pouvais pas me faire comprendre!

    Me voici donc, reprenant la langue encore – j’espère ne pas la perdre cette fois-ci!
  • Apres 21 ans de vie hors de l'hexagone , installee par choix aux Etats Unis, il me parait tres evident que maintenir sa langue maternelle est un challenge permanent. L'assimilation, bien entendu necessaire,l'environnement sonore et ecrit de l'anglais vecu quotidiennement, la familiarite et l'aisance qui s'imposent dans l'usage et la pratique de la langue anglaise, tout cela concourt a eroder la maitrise du francais et a l'appauvrir.
    C'est donc un effort delibere que l'on doit faire pour ne pas "seulement" lire en anglais et pour s'astreindre a s'exprimer en francais avec un vocabulaire aussi riche que possible.
    Etre bilingue est un plaisir , un enrichissement, mais un effort de rigueur aussi....
    Quant aux enfants que l'on eleve en milieu anglophone, la tache est la meme: maintenir un bilinguisme n'est pas tres difficile si l'on se contente de l'oral sans etre trop exigeant sur la structure grammaticale des phrases prononcees et que l'on s'amuse de l'irruption d'anglicismes.
    Mais que faire? reprendre sans cesse l'enfant ,ou, pire encore, l'adolescent qui vous parle? C'est la recette assuree d'un silence bute.
    Reclamer une debauche d'exercices supplementaires de francais a l'ecole, augmenter encore les heures de cours ?
    Si nous maintenons au sein de nos familles l'usage du francais, si nous insistons pour communiquer avec nos enfants dans cette langue , que nous leur faisons aimer et decouvrir notre culture , la relation affective qu'ils auront pu developper avec notre langue sera infiniment precieuse. Qu'ils aient frequente l'ecole americaine ou le Lycee Francais.
    Il y aura des periodes dans leur vie durant lesquelles une langue ou l'autre primera et ce n'est pas bien grave. Ce qui compte c'est la capacite a passer de l'une a l'autre avec aisance et plaisir.
    A 29 et 32 ans mes enfants, arrives a 8 et 10 ans aux USA sans savoir parler l'anglais, sont la preuve que le bilinguisme et le biculturalisme sont possible.
    • interessant, j'ai mis en ligne un ligne gratuit sur ce theme
      www.pbaudry.com
      etre francaise ET americaine
      Pascal Baudry & Nathalie Monsaint-Baudry
  • Yes, it is possible to lose your mother tongue or any language that you may master for that matter. Practice is important. However, once you are in the country, or within a group that speaks it and make the effort it comes back easily. I have had this experience with Arabic (I was born in Egypt of french speaking Armenian parents and went to an English school there but Arabic was taught from kindergarten onwards) and after 10 years of being away, and not using it, I went back for the Cairo Film Festival and was unable to utter one simple sentence in full. I was shocked!!!! But a week later, I did my press conference in Arabic! Even though there was a translator next tom e, I was able to do without his help except for a coupleof technical terms.
    This experience was the red flag I needed so now I keep practicing the languages I know whenever possible.
    Also, every time I am back in Paris, I get a lot more fluent with French but back to New York and the first few hours in Paris i always feel the difference. So this is a great site we should ALL make a point of practicing French whenever we can and keep talking it amongst ourselves to not forget it. Also, accents change too.. you acquire other accents and love yours in both ways.
    As I am a language coach besides being an actress, I find it fascinating to deal with and teach and learn languages. Practice practice practice always. That is the key.
    But the issue with the children 'born in captivity' is a different one. So that is why the bilingual initiative is important. Otherwise they are not motivated as the peer pressure tells them they should only speak English. And youngsters ofter succumb to peer pressure.
    Vive la langue de Moliere! Come to my theatre groups so we can start performing in French. Theatre by the way is a great way of keeping the language alive and improving on it. Accent diction and all.
    A bientot,
    nora
  • OUI ! malheureusement j'en fait l'experience, je suis trilingue francais-anglais-arabe tunisien.
    A force de ne plus parler tunisien (peu nombreux a NYC), je me suis a parler un melange de egypto-palestino-libanais : ce sont les trois nationalites les plus presentes a NYC...
    J'essaye de parler tunisien des que l'occasion s'en presente mais ce n'est pas simple.
    Ceci dit, le tunisien est une langue orale en evolution perpetuelle (on peut certes l'ecrire mais peu le font, on a tendance a passer a l'arabe classique quand on passe a l'ecrit).
    Je ne pense pas que ce soit le meme probleme avec les langues ecrites vu qu'on peut maintenir son niveau via la lecture.

    Let me know if you want me to translate my comment, I just realized you asked your question in english !
  • Yes, it's possible to lose your first language. It happens gradually. First you forget the words that you rarely used. Then you mix your first language with your new language. It also depends on how old you are when the process starts. I know a Pakistani who is around 70 years old who has been living on Long Island for a long time. He told me he has difficulty speaking his first language. I know French people that came here when they were in their 20's and are now in their 80's. When they speak French it's mixed with alot of English (Franglais). There is also the problem of new words like computer. Alot of old French people who have been in the United States for a long time will say le computer instead of l'ordinateur. Today with the availability of international television programming and with the internet it's easier for immigrants to keep their first language and it's easier for Americans, like me, who want to be able to speak a second language.
  • Oui, on peut perdre beaucoup de sa langue maternelle. Les mots ne viennent plus aussi spontanement. Structure et syntaxe font pitie apres un certain temps parce qu'on oublie et on "s'assimile". Un peu de pratique sauve les meubles!! A ma derniere conversation en francais, je m'en suis rendu compte.
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