I read a lot and I always admire good writers. But for the past year I've started to write what I hope will be a memoir some day. I have a story to tell and I have been trying to put it together. Because I am a perfectionsist, I am my worst critic. I have made a lot of progress but I would like to hear from you out there. What has your journey as an amateur writer been like? what has been helping your writing skill? what or who inspired you?J'ai toujours ete une grande lectrice. Mais voila qu'aujourd'hui l'ecriture s'est imposee a moi a partir d'une experience que j'ai eue. Est-ce que l'art d'ecrire et de bien ecrire peut s'apprendre? Je serais tres reconnaissante d'entendre vos suggestions et d'avoir vos opinions sur la question.

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    • Celui qui devient ecrivain, a_ au prime abord_ repondu a un besoin d'expression et de communication qui s'est impose a lui, a un moment ou un autre de sa vie.

      En fait, l'ecrivain ne differe pas du musicien, du peintre, du danseur ou de n'importe qui s'adonnerait a un domaine artistique quelconque; car a la base de tout se situe, le besoin qu'il ressent de manipuler des mots a l'interieur de structures qu'il s'approprie, de meme que le font: le musicien des notes, le peintre des couleurs et des lignes, le danseur du son et du mouvement... Aussi, ne suffit-il pas d'apprendre a ecrire pour savoir ecrire, et bien ecrire. Il faut porter en soi ce penchant pour les mots lie a l'aptitude de les manipuler, de les organiser et de les revetir du style qui les met en valeur, tout en les soumettant a la discipline orthographique et grammaticale... Il faut etre sensible aux images, aux sons, aux couleurs, aux mouvements afin de les capturer a la seconde meme ou nos sens s'y trouvent exposes, et se laissent conquerir par leur magie. Il faut enfin apprendre a s'ecouter, apprendre a observer, a selectionner et a decanter.

      Des lors que vous ressentez ce besoin de vous exprimer, de communiquer, c'est que vous portez en vous cette "petite graine" qui germera plus tard. Alors, lancez-vous a l'eau en faisant la planche, pour parvenir ensuite aux brasses et pourquoi pas, pour realiser la symbiose entre l'eau et votre corps. Bonne chance!

      Carmelle St.Gerard-Lopez
  • Eh oui, je suis bien consciente de la difficulte a se faire publier. L'important pour moi maintenant c'est de m'exprimer tout en apprenant les rouages du metier. Ton travail m'interesse beaucoup et je ne manquerai pas de lire ton blog. Je te remercie vivement de tes conseils.
  • Bonjour Claudine
    Pour partager mon expérience, je dirais qu'il faut avant tout ne pas se poser trop de questions et foncer. Si le désir d'écrire est là, il faut lui laisser place. Le style s'améliore au fur et à mesure, mais c'est avant tout une " aventure " très personnelle.
    Ecrire est une chose, être édité en est une autre. Beaucoup de manuscrits reçoivent des refus ou sont acceptés pour des raisons très contradictoires. Difficile de se faire une idée précise de sa " plume " dans cette jungle.

    Pour ma part, j'écris pour les enfants et suis régulièrement publiée dans les magazines jeunesse ( Winnie, Bambi,Charlotte aux fraises....) Il s'agit principalement de comptines, poésie et d'histoires.
    J'écris aussi pour les enseignants ( cycle 1 et 2 ) et professionnels de la petite enfance des textes aux multiples prolongements pédagogiques et ludo-éducatifs.
    C'est un univers peut être loin du tien, mais si mon expérience peut t'être utile, n'hésite pas à me solliciter, je serai ravie de la partager plus amplement avec toi.
    Allez, fonce !

    voici mon blog, bonne promenade :)
    http:lesenchanterimes.over-blog.com
  • A bien réfléchir je ne pense pas qu’on se lève un bon matin et se dire : « commençant aujourd’hui je suis écrivain, a partir de maintenant je vais tout simplement écrire des livres », ou se dire « le semestre prochain je vais changer de cours, je vais apprendre à devenir écrivain ».
    Pour moi écrire c’est quelque chose que l’on a dans le sang, que l’on a dans le cœur. Pourtant cela ne veut pas dire que ce talent va automatiquement se manifester dès la plus tendre enfance, (bien qu’il y ait des enfants-écrivains) car je pourrais citer d’excellents écrivains qui se sont mis à la plume assez tard dans leur vie.
    Mais, même si écrire est un talent c’est un talent qui doit être cultivé, qui doit être soigné afin de produire des œuvres excellentes, dignes d’être lues. Alors c’est pour vous dire ma chère que cette pensée enquiquineuse que vous avez est une pensée à nourrir ce qui l’aidera à se développer. A votre plume Claudine
    • Merci Madame. Depuis que j'ai lance cette discussion, j'ai fait pas mal de decouvertes tres encourageantes. Danny Laferriere(que j'aime beaucoup) pense que c'est preferable qu'on commence a ecrire plutot tard parce que la somme de nos lectures et aussi l'experience de vie forgent et influencent grandement l'ecriture consciemmment ou non. Je crois qu'il a publie son best seller "Comment faire l'amour..." a 32 ans. A ma tres grande surprise deux de mes ecrivaines preferees Maryse Conde et Maya Angelou out commence assez tard (entre 38 et 40 ans). Donc, je ne desespere pas! Par contre des gens comme Edwige Danticat plutot m'intimident!
  • Claudine,

    You question inspires a need for clarification. With the advent of blogs, anyone can be a writer. Is what you are really asking "Can I become a professional writer?" Or, to be direct, "Can I get paid to write?"

    Good luck one way or the other.
    • Hi Robert,
      I am thinking of professional writing. Whether or not one can acquire the skills to write a meaningful story be it a memoir or a fiction. I have a work in progress and I feel that I need advice at this point to have a good finished product. I am personnally concerned with conveying emotions without sacrificing style and substance. Thank you.
      • Claudine,

        Although I have written thousands of words for money, they have always been news. I personally don't think I would be a good writer of fiction. Nevertheless, someone with whom I used to work left the news business and later went on to write an extremely successful science fiction television series that also became several movies.

        In short, I believe that if you have skills they can be developed. That's why people study writing in college and there are writers workshops. I think the phenomenon of a completely inexperienced writer like Joanne Rowling dreaming up the idea for a worldwide best selling novel on a train ride is highly unusual.

        But don't give up. Take a class or join a workshop and get some criticism and evaluation of your work.

        Je vous souhaite beaucoup de bonne chance.
        • Thanks Robert. I took a class back in college with a professional writer . I have been thinking of seeking her advice.
  • Salut Claudine!

    À Cuba, l’on se sert de deux mots différents pour désigner quelqu'un comme danseur – il y a des « bailarines » et des « bailadores ». Ceux-ci sont les danseurs qui adorent danser, qui s’amusent merveilleusement en le faisant et, de plus, qui deviennent très compétents du fait qu’ils dansent sans cesse. Ils finissent par danser extraordinairement bien et en tirent une véritable joie de vivre. Donc, ils « vivent pour danser » d’une certaine manière – et lorsqu’ils dansent, dans les discos par exemple, ils attirent d’habitude une foule de spectateurs, ces derniers essayant de profiter de la richesse d’une telle joie en fixant implacablement ces premiers .

    De l’autre côté se trouvent les « bailarines » : ce sont forcément et sans exception des danseurs professionnels. Ils se lèvent le matin pensant déjà à la danse avant même de s’ouvrir les yeux ou de se brosser les dents. Peut-être qu’ils se demandent si la choréographie dont ils ont vraisemblablement rêvé la nuit précédente pourrait figurer d’une manière dans le prochain spectacle. Tout ce qu’ils font, s’agit-il de se tenir debout, marcher, manger, courir, respirer, et ainsi de suite, ils le font comme un danseur – ils ne savent aucune manière d’autre de le faire. Ils « dansent pour vivre », c-à-d pour eux, danser, c’est à la fois la façon dont ils gagnent leur vie, et leur vie même.

    Dans le sens pratique je crois que beaucoup de gens – non tous, mais beaucoup – ont la possibilité d’écrire, et quelques uns ont même la chance et le talent de faire publier des ouvrages. Si l’écriture vous appelle, s’il vous arrive dans l’esprit l’exigeance de faire danser votre stylo faute de quoi vos entrailles risquent de se déchirer, je crois que vous avez non seulment la possibilité, mais le devoir d’écrire. Pourvu que l’on reçoive cet appel, l’on peut devenir écrivain. Pourtant, si je peux me permettre d'emprunter la distinction des cubains, cette sorte d’écrivain est voisin des « bailadores ». Et l'on ne doit jamais les mésestimer – ils remplissent nos librairies. Peut-être que j’aimerais bien en devenir un moi-même. :0)

    Cependant, je crois aussi en l’écrivain de naissance. Il y en a peu. Comme beaucoup de lecteurs, certes, ils dévorent insatiablement de livres. Mais pour eux, la vie n’a pas de sens sans écrire. L’idée de ne pas écrire leur serait pis qu’une mort sanglante – une sorte de noyade cruelle dans une abîme de pensées inexprimées. Ce sont les écrivains qui s’en sauvent en nous faisant noyer leurs livres dans nos larmes de tristesse ou de bonheur, ou dans la sueur chaude de la passion, ou la sueur froide de la peur. Ils ne savent même pas être sans écrire – l’écriture leur est être. Nous les connaissons non seulement parce qu’ils sont des lauréats du prix Nobel de littérature, mais aussi bien parce que leurs noms deviennent synonymes avec des expériences humaines. Eux aussi, ils « deviennent » écrivains, mais comme les « bailarines », je crois qu’ils naissent ayant besoin de le devenir – et n’ayant pas le pouvoir de leur en empêcher.
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