Lorsqu’un américain fait ses courses, il repart avec des sacs plastiques « doublés ». What ????!Pour la française, l’européenne dirais-je même, que je suis, cela fait partie de toutes ces petites habitudes désastreuses pour l’environnement.Je sors fièrement mon cabas á chaque occasion et j’adore dire « No thanks, I don’t need a bag » avec une pointe de rébellion (invisible á l’œil nu) dans le regard et l’intonation. Je sais que d’autres américains le font aussi, qu’ils utilisent même très souvent des sacs en papier recyclé mais ils me semblent être une espèce beaucoup plus rare qu’en France ou l’on a pas besoin d’être bo-bo, wholfooder et stylé pour comprendre que NOUS, consommateurs, sommes aussi acteurs du virage vert annoncé.Il y a d’autres choses qui m’échappent… Les voitures par exemple ! Ici les voitures sont énormes et on me dit que c’est parce que les autoroutes et les camions aussi… Elémentaire mon Cher Watson.J’attends avec impatience de voir les modèles Chrysler/FIAT (un des constructeurs les moins polluants au monde) arriver sur le marché et conquérir des consommateurs l’âme polluée et embuée par l’air conditionné de leur 4X4 géants.Le changement ne sera pas radical, oui. La FIAT 500, c’est plutôt pour… un futur du type ‘’5e Elément’’ ou les autoroutes 8 voies atteindront une taille normale après avoir été désengorgées grâce a la création d’autoroutes spatiales.Et c’est prévu! Mr Obama a promit une réduction des émissions de CO2 et un plan d’investissement dans les énergies propres et l’utilisation d’agro carburants plutôt que du pétrole et… de faire des Etats-Unis un leader sur les questions environnementales ! Les politiques de protection en matière d’écologie sont en effet apparues il y a bien longtemps dans ce pays et les initiatives locales n’ont cessé d’augmenter en ferveur et créativité, malgré l’impact défavorable des années Bush.La révolution verte entamée par les 27 de l’UE est par ailleurs spectaculaire ; mais les Etats-Unis, malgré leur retard ne perdent rien pour attendre : « les instruments suggérés par l’Europe sont américains et proviennent d’une ère pendant laquelle les Américains étaient les innovateurs du secteur, de sorte que la boite à outils européenne ne sera pas étrangère aux Etats-Unis », Kleine-Brockhoff (Senior Director at the German Marshall Fund of the USA).Que l’initiative vienne d’en haut, c’est normal me direz-vous. Mais la ferveur et l’envie doivent s’articuler autour de la foule : c’est á elle d’éteindre la lumière de la cuisine et l’air conditionning.Bon. On assiste á un changement notoire malgré tout…Par exemple, la consommation de produits BIO a explosé sur les cotes est et ouest et j’ai la nette impression qu’ici le BIO est abordable (peut etre parcequ'il n'existe pas de reglementation claire en matiere de label : tous appetissants, certes ''natural flavour'', ''organic meet'' (un bel euphemisme dont le sens a ete enraye par la modernite quand on y pense...).Et puis les américains, enfin, restent les plus forts en positivisme alors j'y crois.(En plus c'est á la mode chez les stars ET en France!)Comme dirait Hélène Crié-Wiesner (article paru dans Politis) : ‘’Dans le champ de l'environnement comme dans l'éducation des enfants ou les relations humaines, [aux Etats-Unis] on commence par exposer les points positifs avec un immense sourire.En version française: « Cette dictée a trente-trois fautes. » ; « Vous êtes un chef autoritaire. » ; « La Terre court à la catastrophe. ».En version américaine : « Magnifique, tu as écris deux mots très bien. » : « Vous êtes un leader énergique. » ; « Sauvons la planète. ».
Aider la planete avec des petits gestes ecologiquesLearn more about L'ultimatum Climatique @ Copenhagen
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