elle dort toujours sur le ventre
entre les seins elle couvre les visages des amoureux
son coeur ne bat pas
les curieux collent l’oreille contre la poitrine de la salope
elle ne se gêne pas ni ne protège sa beauté
on dirait qu’elle est une paresseuse embourbée à l’intérieur des gens
le dernier souffle c’est l’apaisement
la dévergondée s’endort
pour un instant
(traduction par Ottilia Ardeleanu)
September 14, 2011 — poezieromaneasca